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Saluer les femmes

jeudi 28 novembre 2002

Question

Nous sommes des étudiantes à l’université. Nous étions habituées à ce que nos professeurs, en entrant dans la salle, nous adressassent la salutation de l’Islam [1]. De notre côté, nous leur répondions d’une salutation qui était meilleure, tout du moins équivalente, conformément à l’ordre de Dieu : « Si on vous fait une salutation, saluez d’une façon meilleure ; ou bien rendez-la (simplement). » (sourate 4 intitulée les Femmes, An-Nisâ’, verset 86). Nous pensions alors que ce verset ne se limitait pas uniquement aux hommes.

Cependant, l’un de nos honorables professeurs divergea de cette habitude qui était la nôtre : il ne nous salua pas une seule fois. L’une d’entre nous lui posa alors directement la question : « Docteur, pourquoi ne nous adresses-tu pas le salut ? » Il lui répondit que la salutation des femmes n’était légalement pas permise ! Et que la voix de la femme devait être à cacher (ʿAwrah).

Néanmoins, en sa qualité d’enseignant, il nous parlait et nous lui parlions. Il nous posait des questions et nous lui répondions. Nous lui posions des questions et il nous répondait. Nous discutions avec lui sur de nombreux sujets, sans qu’il n’eût opposé la moindre objection. Pourquoi alors, dans ce cas, seule la salutation est interdite ? Est-il vrai que la voix de la femme doit être cachée, même si c’est pour répondre à la salutation, et autres paroles convenables du même genre, tout en respectant les manières demandées à la femme musulmane lorsqu’elle parle à des hommes étrangers [2] ?

Nous attendons impatiemment de connaître les dispositions juridiques à ce sujet, que ces dispositions soient en notre faveur ou en notre défaveur. L’important est que vous nous donniez les arguments convaincants auxquels se rendent les esprits et qui lèvent cette polémique, comme vous l’avez toujours fait. Que Dieu rende votre savoir utile aux Musulmans.

Réponse du Docteur Yûsuf ʿAbd Allâh Al-Qaradâwî

Au nom de Dieu, louanges à Dieu et paix et bénédiction sur le Messager de Dieu.

Quiconque jette un coup d’œil aux textes généraux qui ont commandé aux Musulmans de se saluer entre eux verra qu’ils n’établissent aucune distinction entre l’homme et la femme. On pourra se référer par exemple aux nombreux hadiths qui ont appelé à « partager sa nourriture, à adresser les salutations, à entretenir les liens familiaux et à prier la nuit alors que les gens dorment ». D’après le Sahîh de Muslim, le Prophète dit : « Par Celui qui détient mon âme entre Ses Mains, vous n’entrerez pas au Paradis avant d’avoir cru ; et vous ne croirez pas avant de vous être aimés entre vous ; ne voudriez-vous pas que je vous indique une chose qui, si vous l’accomplissez, vous permettra de vous aimer entre vous ? Saluez-vous les uns les autres. »

On peut également citer le verset coranique : « Si on vous fait une salutation, saluez d’une façon meilleure ; ou bien rendez-la (simplement). » (sourate 4 intitulée les Femmes, An-Nisâ’, verset 86). La règle dans le discours du Législateur est qu’il s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes, sauf exception explicite. Ainsi, si un Musulman salue une Musulmane, celle-ci doit, conformément au texte coranique, lui répondre par une salutation meilleure, tout du moins équivalente. Réciproquement, si c’est la femme qui salue l’homme, celui-ci doit lui répondre par une salutation meilleure, tout du moins équivalente. En effet, les textes à ce sujet ont une portée générale et parlent dans l’absolu. Par ailleurs, rien qui puisse limiter la portée de ces textes n’a été mentionné.

Les preuves de cette licéité

Il existe des preuves qui soutiennent cette opinion, preuves tirées de textes particuliers qui ont montré la légitimité de la salutation que les hommes adressent aux femmes et que les femmes adressent aux hommes. Ainsi, dans le Sahîh d’Al-Bukhârî, Umm Hâni’, la fille d’Abû Tâlib, oncle du Prophète, dit : « Je me rendis une fois chez le Messager de Dieu — paix et bénédiction sur lui -, l’année de la Conquête de la Mecque. Je le trouvai entrain de prendre son bain, avec sa fille Fâtimah qui tenait un rideau pour le couvrir. Je lui adressai alors mes salutations. Il dit : « Qui est-ce ? » Je répondis : « C’est moi, Umm Hâni’ Bint Abî Tâlib. » Il dit : « Bienvenue à Umm Hâni’. » (rapporté par le Sahîh d’Al-Bukhârî, dans le chapitre de l’effort de lutte (Jihâd), en ce qui concerne « la sécurité et la protection octroyées par les femmes » ; le hadith a également été rapporté par Muslim, ce qui en fait alors un hadith consensuel.)

En outre, l’Imâm Al-Bukhârî a consacré un paragraphe dans son Sahîh à « la salutation que les hommes adressent aux femmes et que les femmes adressent aux hommes ». Al-Hâfidh Ibn Hajar a dit : « Par ce titre donné à son paragraphe, Al-Bukhârî voulait réfuter ce qu’avait rapporté ʿAbd Ar-Razzâq, d’après Muʿammar, selon qui Yahyâ Ibn Abû Kathîr désapprouvait que les hommes saluassent les femmes et que les femmes en fissent de même avec les hommes. »

Dans ce paragraphe, Al-Bukhârî a mentionné deux hadiths qui justifient la licéité de cette salutation.

  1. Le hadith de Sahl : « Il y avait une vieille femme qui allait à Budâʿah (palmeraie médinoise) arracher des racines d’épinards, qu’elle faisait ensuite bouillir dans une marmite et qu’elle broyait avec des grains d’orge. Lorsque nous avions accompli la prière du vendredi, nous rentrions chez nous et la saluions au passage. Elle nous servait alors ses épinards. »
  2. Le hadith de ʿÂ’ishah : « Le Messager de Dieu — paix et bénédiction sur lui — dit : « Ô ʿÂ’ishah, voici Gabriel qui te présente ses salutations. » Je répondis : « Que la paix soit sur lui, ainsi que la miséricorde de Dieu. » » On a contesté l’argument apporté par ce hadith en disant que les Anges n’étaient pas des hommes. Mais on a répondu à ces contestataires que Gabriel apparaissait le plus souvent sous la forme d’un homme.

Al-Hâfidh a dit : « À ce sujet, un hadith a été rapporté — bien que ne répondant pas aux critères d’authenticité établis par Al-Bukhârî. Il s’agit du hadith de Asmâ’ Bint Yazîd : « Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — passa devant nous, alors que nous étions dans un groupe de femmes et il nous salua. » » (hadith rapporté par Abû Dâwûd dans le chapitre de la bienséance (hadith n° 5204), par At-Tirmidhî dans le chapitre de la demande d’autorisation (hadith n° 2698), par Ibn Mâjah dans le chapitre de la bienséance (hadith n° 3701), et par Ad-Dârimî en ce qui concerne la salutation des femmes (2/189)). At-Tirmidhî a considéré le hadith comme fiable, bien que ne répondant pas aux critères d’authenticité établis par Al-Bukhârî. Il s’est appuyé sur d’autres critères authentifiant le hadith en question. Un hadith similaire existe chez Ahmad, d’après une version de Jâbir (conférer Fath Al-Bârî, 11/34, Edition Salafiste)

D’après certains Compagnons, les hommes saluaient les femmes mais les femmes ne saluaient pas les hommes (rapporté par Abû Naʿîm, d’après ʿAmr Ibn Harîth, avec une bonne chaîne de narration, comme cela est précisé dans le Fath). Mais cet argument est rendu caduc par le hadith de Umm Hâni’, précédemment mentionné, dans lequel cette dernière salua le Prophète — paix et bénédiction sur lui — lors de la Conquête de la Mecque, alors qu’il était pour elle étranger (juridiquement parlant) [2]. En effet, il était son cousin et avait auparavant voulu l’épouser.

L’Imâm Ahmad rapporte dans son Musnad que Muʿâdh, en arrivant au Yémen, croisa une femme de la tribu de Khawlân qui avait douze fils. L’Imâm Ahmad dit : « Elle se leva et salua Muʿâdh. » (Al-Musnad de Ahmad, 5/239). Dans la chaîne de transmission de ce récit, on rencontre Shahr Ibn Hawshab, dont la fidélité de narration est discutable. Néanmoins, on peut accepter le récit, même si à lui seul, il ne constitue pas un argument valable. Ce récit a cependant été considéré comme fiable par At-Tirmidhî (et il a été considéré comme authentique par le Cheikh contemporain Shâkir — que Dieu lui fasse miséricorde — dans son Takhrîj Al-Musnad).

On a rapporté que ʿUmar Ibn Al-Khattâb — que Dieu l’agrée — se présenta devant un groupe de femmes qu’il salua et auxquelles il dit : « Le Messager de Dieu m’a envoyé vous dire... »

Telles sont les preuves tirées de la guidance du Messager de Dieu — paix et bénédiction sur lui — et de ses Compagnons, au sujet de la salutation que les hommes adressent aux femmes et que les femmes adressent aux hommes.

Le risque de séduction réduit-il la portée de cette licéité ?

Néanmoins, un grand nombre de savants ont posé des conditions à cette licéité, et ce, par crainte de la séduction. Al-Halîmî a dit : « Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — était protégé, grâce à son infaillibilité, contre toute séduction. Par conséquent, celui qui ne craint pas d’être séduit peut saluer. Sinon, le silence lui est plus salutaire. »

Al-Muhallab a dit : « La salutation que les hommes adressent aux femmes, et que les femmes adressent aux hommes est permise s’il n’y a pas de risque de séduction. » Les Malékites ont ainsi établi une différence entre la jeune femme et la femme âgée, afin de fermer la voie à tout prétexte. Certains savants ont ajouté à cette condition relative à l’âge, une autre concernant la beauté : si la jeune femme est belle et qu’on craint d’en être séduit, alors la salutation n’est plus obligatoire, que ce soit pour celui qui l’adresse ou pour celui qui répond. Rabîʿah est même allé jusqu’à interdire la salutation dans ce cas précis. Les Kûfites Abû Hanîfah et ses disciples ont dit : « Les femmes ne peuvent pas adresser la salutation aux hommes. Car elles ne peuvent pas appeler à la prière (Adhân) ni annoncer le début de la prière (Iqâmah) ni prier à voix haute, exception faite lorsqu’elles s’adressent à leurs proches parents (Mahârim) [2]. Dans ce dernier cas, elles peuvent adresser leur salutation. » (Ces avis ont été mentionnés par Al-Hâfidh dans le Fath, 11/34.) Mais cette dernière opinion est réfutée par ceux qui considèrent licite la salutation des femmes, s’appuyant sur le hadith de Sahl, précédemment mentionné par Al-Bukhârî. En effet, les Compagnons rendaient visite à la vieille femme qui leur servait le repas, alors qu’ils étaient pour elle des étrangers [2].

Toutes ces opinions sont mues par la crainte de la séduction et par la volonté de prendre des mesures préventives. Néanmoins, elles ne sont pas prescrites par un texte clair et authentique. La plupart des Compagnons du Messager de Dieu — paix et bénédiction sur lui et que Dieu les agrée — et de leurs Successeurs en bienfaisance [3] n’avaient pas une telle crainte de la séduction et n’étaient pas aussi précautionneux.

Quiconque se penche sur ce qu’on a rapporté à leur sujet, dans les sources correspondantes, verra que la plupart d’entre eux ne voyait aucun mal à ce que les hommes saluent les femmes, en particulier lorsque l’homme rendait visite à la femme, ou lorsqu’il se présentait pour lui prodiguer des soins ou encore lorsqu’il se présentait en tant qu’enseignant, etc. Néanmoins, si un homme rencontre une femme sur la voie publique, il ne lui est pas recommandé de la saluer, tant qu’il n’y a pas entre eux de lien étroit tel que les liens de filiation, les liens familiaux, les liens de la belle-alliance, etc. Je voudrais à ce propos mentionner ce qu’a rapporté Al-Hâfidh Abû Bakr Ibn Abî Shaybah dans son Musannaf, concernant la position de nos prédécesseurs quant à la salutation des femmes.

Après avoir narré le hadith de Asmâ’ Bint Yazîd que nous avons précédemment mentionné (« Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — passa devant nous, alors que nous étions dans un groupe de femmes et il nous salua. »), Al-Hâfidh rapporte, selon Jarîr, que le Prophète — paix et bénédiction sur lui — passa devant un groupe de femmes et qu’il les salua (mentionné par Al-Haythamî dans Majmaʿ Az-Zawâ’id, 8/38, selon la version de Ahmad, de Abû Yaʿlâ et d’At-Tabarânî).

On a rapporté d’après Mujâhid qu’Ibn ʿUmar croisa une femme qu’il salua.

D’après Mujâhid également, ʿUmar passa devant un groupe de femmes qu’il salua.

D’après Ibn ʿUyaynah, Abû Dharr dit : « Je posai la question de la salutation des femmes à ʿAtâ’. Il me répondit : « S’il y a un risque de corruption, la réponse est non. » »

Ibn ʿAwn dit : « Je demandai à Muhammad (Ibn Sîrîn) : « Puis-je saluer les femmes ? » Il me répondit : « Je n’y vois pas d’inconvénient. » »

Al-Hasan pensait que l’homme n’avait pas à saluer la femme, sauf quand il lui rendait visite chez elle, auquel cas, il devait la saluer.

ʿUbayd Allâh dit : « ʿAmr Ibn Maymûn saluait les femmes et les enfants. »

ʿAmr Ibn ʿUthmân dit : « J’ai vu Mûsâ Ibn Talhah passer devant des femmes assises. Il les salua. »

Shuʿbah dit : « Je posai la question de la salutation des femmes à Al-Hakam et à Hammâd. Ils me répondirent qu’ils étaient contre, et ce, que la femme fût jeune ou vieille. Mais Al-Hakam me précisa : « Shurayh saluait tout le monde. » Je lui demandai : « Même les femmes ? » Il me répondit : « Tout le monde. » »

L’argument de ceux qui s’opposent à cette salutation

L’argument le plus puissant sur lequel s’appuient ceux qui s’opposent à la salutation des femmes est « la crainte de la séduction » que le Musulman doit éviter autant que possible, afin de préserver purs de toute équivoque sa religion et son honneur.

Mais cela revient à la conscience du Musulman et à son propre jugement : c’est à son cœur qu’il doit se référer. Dans la question qui nous est posée, nous pensons que la situation est différente. En effet, saluer un groupe de jeunes femmes est différent de saluer une femme seule. Les saluer dans une salle de cours, avec toute la décence et le sérieux que représente ce lieu est différent de les saluer sur la voie publique. La salutation adressée par un professeur à ses étudiantes, lequel professeur a souvent l’âge de leur père, voire de leur grand-père, est différent de la salutation adressée par le premier homme venu.

Cela est d’autant plus justifié que ce professeur qui ni ne veut pas saluer ses étudiantes ne voit aucun inconvénient à ce qu’il pose des questions à ces dernières ou à ce qu’elles lui en posent elles-mêmes. Il ne voit pas non plus d’inconvénient à ce qu’elles répondent à ses questions et à ce que lui-même réponde à leurs questions. Dans ce cas, pourquoi ne verrait-il pas un inconvénient à faire tout cela ? Pourquoi seule la salutation serait interdite, et trouverait comme prétexte la crainte de la séduction ? Après tout, la salutation ne vaut pas plus que les paroles, les discussions et les débats qui ont lieu pendant le cours ou la conférence.

Par ailleurs, si ne pas saluer les étudiantes constitue un tort à l’encontre de ces dernières et qu’elles en éprouvent quelque regret, le professeur doit s’efforcer de les saluer, afin de ne pas les blesser dans leur amour-propre.

Enfin, ce qui a été dit au sujet de la voix de la femme, comme quoi elle devrait être occultée, je dois avouer que je ne trouve rien de convaincant à cet égard. Aucun Imâm considéré n’a émis un tel avis.

Comment en serait-il ainsi alors que Dieu — Exalté soit-Il — dit au sujet des épouses du Prophète : « Et si vous leur demandez quelque objet, demandez-le leur derrière un voile » (sourate 33 intitulée les Coalisés, Al-Ahzâb, verset 53) ? Cela implique donc qu’elles répondent aux demandes qui leur sont formulées derrière un voile. C’est d’ailleurs ce que faisaient ʿÂ’ishah et les Mères des Croyants [4] : elles répondaient aux questions qui leur étaient posées, narraient les hadiths et les événements de la vie du Prophète, bien qu’elles avaient des prescriptions strictes qui ne concernaient pas les autres Musulmanes. Par ailleurs, combien de femmes posèrent leurs questions et prirent la parole en présence du Prophète — paix et bénédiction sur lui ? Combien d’événements et de situations innombrables, à l’époque du Prophète et des Compagnons, firent intervenir des femmes parlant aux hommes, que ce soit pour des questions et des réponses, des débats et des controverses, des salutations et des discours, cependant que personne ne dit à la femme : « Tais-toi car ta voix doit être cachée. » ?

Et Dieu est le plus Savant.

P.-S.

Traduit de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net. La version originale est consultable sur archive.org.

On pourra également consulter l’article suivant : « Occulter la voix de la femme : une fausse rumeur ».

Notes

[1La salutation de l’Islam est la suivante : « As-Salâmu ʿAlaykum wa Rahmatullâhi wa Barakâtuh » signifiant : « Que la paix soit sur vous, ainsi que la miséricorde de Dieu et Sa bénédiction ».

[2« Étranger » est à considérer ici au sens de non-Mahram. Les Mahârim (pluriel de Mahram) sont les personnes du sexe opposé que l’homme ou la femme ne peut définitivement jamais épouser, comme la mère, la sœur, la tante (paternelle et maternelle) pour l’homme, et le père, le frère, l’oncle (paternel et maternel) pour la femme.

[3Les Successeurs en bienfaisance (At-Tâbiʿîn Bi-Ihsân) sont les Musulmans de la génération qui a suivi celle des Compagnons.

[4Les Mères des Croyants (Ummahât Al-Mu’minîn) sont les épouses du Prophète.

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