Français | عربي | English

Accueil > Banque de Fatwâ > Culte > La zakâh > Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî > Les personnes n’ayant pas droit à la zakâh

Les personnes n’ayant pas droit à la zakâh

vendredi 26 septembre 2003

Question

Quelles sont les catégories de personnes auxquelles on ne peut verser l’aumône légale purificatrice (zakâh) ?

Réponse du Docteur Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî

La zakâh est un impôt d’une nature spéciale et qui a des visées particulières au plan de la vie de l’individu, de la société et de l’humanité en général. Tout individu ne peut la percevoir à moins de faire partie des catégories habiles à le faire. Ni le propriétaire de l’argent, ni le gouverneur ne peut le dépenser à sa guise, sauf dans les voies éligibles pour la zakâh.

D’où l’exigence des juristes que la personne qui perçoit la zakâh ne fasse pas partie des catégories interdites par les textes, à savoir :

  1. les riches ;
  2. les personnes robustes qui ont la capacité de travailler ;
  3. les renégats, les mécréants et ceux qui combattent l’islam, à l’unanimité des savants, et les dhimmis, selon l’opinion majoritaire ;
  4. les enfants, les parents et l’épouse de celui qui s’acquitte de la zakâh, les autres proches faisant l’objet de divergence et de nuances ;
  5. la famille du Prophète - paix et bénédictions sur lui - à savoir les Banû Hâshim uniquement, ou les Banû Hâshim et les Banû Al-Muttalib, selon une opinion divergente.

P.-S.

Traduit de l’arabe à partir de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net. La version originale est consultable sur archive.org.

Répondre à cet article



Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP |
© islamophile.org 1998 - 2024. Tous droits réservés.

Toute reproduction interdite (y compris sur internet), sauf avec notre accord explicite. Usage personnel autorisé.
Les opinions exprimées sur le site islamophile.org sont celles de leurs auteurs. Exprimées dans diverses langues étrangères, ces opinions sont mises à la portée des lecteurs francophones par nos soins, à des fins d'information, de connaissance et de respect mutuels entre les différentes cultures et religions du monde.