Français | عربي | English

Accueil > Banque de Fatwâ > Culte > La zakâh > Sheikh `Alî Jumu`ah > La zakât due sur les dépôts bancaires

La zakât due sur les dépôts bancaires

vendredi 1er décembre 2006

Question

J’ai un dépôt bancaire qui me rapporte un revenu mensuel. Tous les mois, je dépense ce revenu en plus d’une partie que je retire du dépôt principal pour faire face aux besoins de ma famille. Dois-je payer une zakât sur ce dépôt ? Le cas échéant, comment puis-je calculer la valeur de cette zakât sachant que la valeur même de ce dépôt diminue tous les mois à cause du montant que j’en retire ?

Réponse de Sheikh `Alî Gomaa

Allâh — Exalté soit-Il — rendit la zakât obligatoire, en fit l’un des cinq piliers de l’islam et la lia à la prière dans Sa Parole : « Et accomplissez la prière, et acquittez la zakât, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent » [1] Il promit à ceux qui ne la versent pas un grand châtiment dans Sa Parole : « … À ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et ne les dépensent pas dans le sentier d’Allâh, annonce un châtiment douloureux § le jour où (ces trésors) seront portés à l’incandescence dans le feu de l’Enfer et qu’ils en seront cautérisés, fronts, flancs et dos : voici ce que vous avez thésaurisé pour vous-mêmes. Goûtez de ce que vous thésaurisiez » [2]

La zakât doit être versée sur les dépôts bancaires [3] à partir du moment où leur valeur dépasse la quotité, soit le prix de 85 grammes d’or à 21 carrats en monnaies courantes, après une année révolue. Le montant de cette zakât s’élève à 2,5% de la valeur du dépôt.

Si, selon le demandeur, la valeur de ce dépôt diminue tous les mois, il devrait voir ce qui en reste à la fin de chaque année. Si le relicat dépasse la quotité, le demandeur doit s’acquitter de la zakât due sur ce dépôt, sinon aucune zakât n’est due sur le dépôt en question.

Allâh — Exalté soit-Il — est le plus Savant.

P.-S.

Traduit de l’arabe avec l’aimable autorisation de Dâr Al-Iftâ’ en Égypte.

Notes

[1Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 43.

[2Sourate 9, At-Tawbah, Le repentir, versets 34 et 35.

[3Les banques islamiques proposent différents produits financiers. En ayant recours à ces établissements, l’usager a la garantie d’être à l’écart de l’usure, islamiquement illicite. NdT.

Répondre à cet article



Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP |
© islamophile.org 1998 - 2024. Tous droits réservés.

Toute reproduction interdite (y compris sur internet), sauf avec notre accord explicite. Usage personnel autorisé.
Les opinions exprimées sur le site islamophile.org sont celles de leurs auteurs. Exprimées dans diverses langues étrangères, ces opinions sont mises à la portée des lecteurs francophones par nos soins, à des fins d'information, de connaissance et de respect mutuels entre les différentes cultures et religions du monde.