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Sheikh Abû Al-Hasan An-Nadwî Al-Hasanî

Un Imâm dévoué et un noble savant du 20e siècle

mercredi 27 juin 2001

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Né en 1914, village de Takia en Inde
Décédé en 1999 en Inde

Son nom et sa lignée

Le grand prédicateur, Sheikh ʿAli Abû Al-Hasan Ibn ʿAbd Al-Hayy Ibn Fakhr Ad-Dîn Al-Hasanî, dont la généalogie remonte à la branche florissante de l’Imâm Al-Hasan Ibn ʿAli Ibn Abî Tâlib, le petits-fils béni du Messager d’Allâh, paix et bénédiction d’Allâh sur lui, via ʿAbd Allâh Al-Ashtar Ibn Muhammad Dhi’n-Nafs Az-Zakiyyah Ibn ʿAbd Allâh Al-Mahd Ibn Al-Hasan. L’un de ses aïeux, l’Emir As-Sayyid Qutb Ad-Dîn Al-Madanî (décédé en 677 A.H.) émigra vers l’Inde au début du 7e siècle higérien.

Son père est l’éminent savant et historien de l’Inde, Sayyidî Sheikh ʿAbd Al-Hayy Ibn Fakhr Ad-Dîn Al-Hasanî, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Auteur prolifique, il composa entre autres un ouvrage encyclopédique compilant la biographie des savants de l’Inde : Nuzhat al-Khawâtir wa Bahdjat al-Masâmiʿ wan-Nawâdhir fi Tarâdjimi ʿulamâ’ al-Hind wa aʿyânihâ (Le divertissement de l’esprit, le plaisir de l’ouie et du regard dans la biographie des savants de l’Inde et ses personnalités éminentes). Cet ouvrage fut réédité récemment en huit volumes sous le nom : al-Iʿlâm bi Man fî Târikhi Al-Hindi min Al-ʿAlâm (Informer au sujet des éminentes personnalités dans l’histoire de l’Inde).

Sa mère, qu’Allâh lui fasse Miséricorde, fut une dame noble et vertueuse, une éducatrice rare par ses qualités. Elle avait mémorisé le Coran. Elle avait un talent de poète et composa divers ouvrages.

Sa naissance et Son enfance

Il naquit le 6 du mois de Muharram 1333 A.H. (1914 E.C.) dans le village de Takia, affiliée à Ray Barili, dans la Province Utar Pardash, au nord de l’Inde. Il commença l’apprentissage du Coran à la maison avec sa mère, puis il commença à apprendre l’urdu et le persan.

Il fut orphelin à l’âge de huit ans. Son père retourna à Allâh en 1341 A.H. Sa noble mère et son frère aîné, ʿAbd Al-ʿAliy (qui étudia la médecine après avoir étudié à Dâr Al-ʿUlûm Nadwat Al-ʿUlamâ’’ et Dâr al-Ulûm Deoband) veillèrent sur son éducation et prirent grand soin de lui.

En 1924, il commença à apprendre l’Arabe par Sheikh Khalîl Ibn Muhammad Al-Ansârî Al-Yamânî, et il compléta le cycle de l’apprentissage de l’Arabe sous son encadrement. Il progressa également en langue et littérature arabe grâce à ses deux oncles Sheikh ʿAzîz Ar-Rahmân et Sheikh Muhammad Talhah. Il navigua dans les océans de la langue et s’y spécialisa sous les sheikh marocain Taqiyy Ad-Din Al-Hilâlî qui arriva en 1930 à Nadwat Al-ʿUlamâ’.

A l’âge de douze ans, il assista à la fête organisée par Nadwat Al-ʿUlamâ’ à Kânpur en 1926. Il suscita l’admiration des participants par sa maîtrise de la langue arabe si bien que certains invités arabophones le sollicitèrent pour les orienter et les guider pendant leur séjour.

Il partit à l’Université de Lucknow, dans la section arabe, en 1927. Il était le plus jeune étudiant de l’université. Il reçut en 1929 le diplôme Fadil Adab en langue arabe, avec la médaille d’or.

Pendant son étude de la langue arabe, il étudia de grands ouvrages littéraires en langue urdu, ce qui lui permit d’exceller dans la Daʿwah en transmettant, dans un langage riche et accessible à ses contemporains, les enseignements et les principes de l’islam.

Il s’attela à l’apprentissage de l’anglais entre 1928 et 1930. Ce qui lui permit d’accéder aux ouvrages anglais traitant de l’islam ainsi que ceux relatifs à la civilisation occidentale, son histoire et son évolution.

En 1928, il étudia des livres de jurisprudence (fiqh) sous le sheikh, le juriste et mufti, Shiblî Jirajpuri Al-Aʿzamî.

Il partit étudier en 1929 à Nadwat Al-ʿUlamâ’ où il assista aux cours de l’érudit en sciences du Hadîth, le savant éducateur, le muhaddith Haydar Hasan Khan sous lequel il lut et étudia, pendant deux ans, les deux Sommes authentiques d’Al-Bukhârî et Muslim ainsi que Sunan At-Tirmidhî et Sunan Abî Dawûd, ainsi que des passages de l’exégèse d’Al-Baydâwî.

Il apprit l’exégèse d’un ensemble de sourates sélectionnées sous le Sheikh Khalîl Al-Ansârî - qui lui enseignait également le livre du Jihâd dans Sahîh Muslim. Il progressa également dans la science de l’exégèse sous Sheikh ʿAbd Al-Hayy Al-Fârûqî et étudia à Lahor en 1932 l’exégèse du Coran en entier sous l’éminent savant et exégète Ahmad ʿAli Al-Lahori. La même année, il passa quelques mois chez l’érudit et moudjahid Hosayn Ahmad Al-Madanî à Dâr Al-ʿUlûm Deoband, et assista à ses cours sur Sahîh al-Bukhârî et Sunan At-Tirmidhî, et profita de ses cours en sciences coraniques et en exégèse. En matière de jurisprudence, il puisa également dans le savoir du savant juriste Iʿzâz ʿAli. Quant au tadjwid (science traitant de la perfection des règles de diction dans la récitation coranique), il l’apprit sous le maitre-récitateur Asghar ʿAli selon le lectionnaire de Hafs selon ʿâsim.

Voyages pour acquérir la science

Il partit quatre fois à Lahore. La première fut en 1929, à l’âge de 15 ans, et ce fut la première fois qu’il entreprenait un long voyage. C’était pour lui l’occasion de faire connaissance avec les savants et les personnalités importantes de Lahore. Il y rencontra le poète musulman Muhammad Iqbal - le jeune Abû Al-Hasan avait déjà traduit en arabe quelques poèmes de Muhammad Iqbal, comme Al-Qamar (la Lune). Son oncle Sheikh Muhammad Talhah l’introduisit pendant ce voyage au grand éducateur le professeur Muhammad Shafîʿ. Sheikh Muhammad Talhah demanda conseil au professeur Muhammad Shafîʿ quant à l’orientation des études du jeune sheikh Abû Al-Hasan. Il lui conseilla de poursuivre l’apprentissage de la langue et de la littérature arabe.

Il partit une deuxième fois à Lahore en 1930, il étudia une partie de la sourate Al-Baqarah sous le savant et exégète Ahmad ʿAli Al-Lahori.

La troisième fois, en 1931, sous l’érudit Al-Lahori, il étudia Hujjatullâh Al-Bâlighah (L’Argument Parfait de Dieu), par l’Imâm Waliyullâh Ad-Dahlâwî, qu’Allâh lui fasse misericorde. Puis, Sheikh Ahmad Al-Lahori lui conseilla de s’instruire auprès de Khalîfah Ghulâm Muhammad Bhawlpuri, chose qu ’il fit la même année.

Il accompagna son professeur marocain arrivé à Nadwat Al-ʿUlamâ’, l’érudit Sheikh Taqiyy Ad-Din Al-Hilâlî, dans un voyage en Inde où ils s’arrêtèrent à Banares, Aʿdham Krah, Mo’, Mobarakfur, et c’est probablement dans ce voyage qu’il étudia le début des Sommes Authentiques avec l’érudit Sheikh Abd ar-Rahmân Al-Mobârakfûrî, qui lui donna une ijâzah en sciences du Hadith.

En 1932, de retour à Lahore, il étudia l’exégèse du Coran en entier sous l’éminent savant et exégète Ahmad ʿAli Al-Lahori. La même année, il passa quelques mois chez l’érudit et moudjahid Husayn Ahmad Al-Madanî à Dar Al-ʿUlûm Deoband, et assista à ses cours sur Sahîh al-Bukhârî (Somme Authentique de L’Imâm Al-Bukhari) et Sunan At-Tirmidhî (Traditions d’At-Tirmidhi), et profita de ses cours en sciences coraniques.

Ses efforts dans la voie d’Allâh et ses activités de daʿwah

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Il fut nommé professeur à Dâr al-ʿUlûm Nadwat Al-ʿUlamâ’ en 1934, où il enseigna l’Exégèse du Noble Coran, les sciences du Hadith et la Littérature et l’histoire Arabe, ainsi que la logique.

Il fut sensibilisé aux préoccupations du monde musulman arabophone à travers les journaux et magazines arabes qui parvenaient à Dar Al-ʿUlûm ou à son frère Dr. Abd Al-ʿAliyy. Il y découvrit des penseurs et des savants du monde arabe.

En 1939, il entreprit un voyage en Inde où il visita les centres islamiques et fit connaissance du Sheikh, l’éducateur, ʿAbd Al-Qâdir Ar-Raypuri et l’appeleur à Dieu, le grand réformateur, mawlânâ Muhammad Ilyâs Al-Kandahlâwî. Il tissa des liens solides avec ces hommes pieux si bien qu’il reçut l’éducation spirituelle du premier et marcha sur les pas du second pour ce qui est de l’appel à la voie lumineuse de l’islam et la lutte contre les maux de la société. Ainsi, il commença une série de voyages pour appeler à Allâh, propager la guidance de l’islam et ses nobles valeurs et inculquer les principes de l’islam. Ces voyages pour appeler à l’islam se multiplièrent et rayonnèrent année après année jusqu’à la maladie de sa mort en 1999.

Il fonda en 1943, un Centre d’Education Islamique (Anjuman Taleemat-e-Islam) où il organisa des leçons traitant du noble Coran et de la Sounnah purifiée. Ces cours devinrent très populaires et attirèrent une grande audience.

En 1948, il fut nommé membre du conseil d’administration de Nadwat Al-ʿUlamâ’. Puis en 1951, le Secrétaire de Nadwat Al-ʿUlamâ’, l’érudit As-Sayyid Soulaymân An-Nadwî, le nomma Vice-Secrétaire. La même année, il fonda et dirigea le mouvement du Message de l’Humanité (Payam-e-Insaniyat). En 1954, As-Sayyid Soulaymân retourna à Dieu et Sheikh Abû Al-Hasan fut unanimement élu pour lui succéder. En 1961, après la mort de son frère aîné, Dr. As-Sayyid Abd Al-ʿAliyy, qu’Allâh lui fasse miséricorde, il fut élu Doyen de Nadwat Al-ʿUlamâ’.

Il fonda à Lucknow l’Académie de la Recherche et des Publications islamiques en 1959. Il participa à la fondation du Conseil d’Education Religieuse dans la Province de Utar Pardash en 1960, puis de l’Assemblée Islamique « Majlis-e-Mushawarat » en 1964. Il appela en 1981 à l’organisation à Nadwat Al-ʿUlamâ’ d’une conférence internationale autour de la littérature islamique.

Ses écrits

Son premier article en arabe intitule « Harakat Al-Imâm Ahmad ʿIrfân Ash-Shahîd », « mouvement de l’Imâm martyr Ahmad ʿIrfân » (martyr en 1831 à Balakot), fut publié en Égypte, en 1931 - il n’avait que 16 ans à l’époque - dans le magazine islamique Al-Manâr dirigé par Sheikh Rashîd Ridâ.

Son premier livre en urdu « Biographie de Ahmad Shahîd » parut en 1938 et fut largement apprécié dans les milieux religieux.

Il rédigea en 1940 Mukhtârât fî Adab Al-ʿArab (Sélections dans la littérature arabe). Puis, entre 1942 et 1944, il composa en quatre volumes Qasas An-Nabiyyîn (Les Récits des Prophètes), puis un livre pour les enfants « Al-Qirâ’ah Ar-Râshidah ».

Il entama en 1944 son livre célèbre « Mâdhâ Khasira al-ʿâlam bi inhitât Al-Muslimîn », « Ce que le monde perdit avec le déclin des musulmans », il le compléta en 1947, et il fut traduit en urdu la même année 1947, avant qu’il ne parte accomplir son premier pèlerinage.

Il écrivit en 1947 l’épître «  ilâ moumaththilî al-bilâd al-islâmiyyah » (Aux représentants des pays islamiques), lettre adressée aux participants au sommet asiatique tenu à Delhi. Il fut sollicité par l’université islamique de ʿIlkrah pour définir le programme académique suivi par les étudiants en maîtrise, il rédigea à cet effet « Islâmiyyât ». Il fut invité en 1942 par l’Université Al-Miliyyah à Delhi (Jamia Millia) pour donner une conférence, elle fut éditée sous le titre : « Entre la religion et la civilisation ».

Il fut un professeur visiteur de l’Université de Damas, il donna une conférence dont le titre fut : La Réforme et les Réformateurs dans l’histoire de la Pensée islamique. Cette conférence fut intégrée plus tard dans son livre valeureux : Les hommes de la pensée et de la daʿwah en islam (Ridjâl Al-Fikri wa Ad-Daʿwah fi Al-Islâm).

En 1963, il donna des conférences dans l’Université Islamique de Médine suite à une invitation par sheikh ʿAbd Al-ʿAziz Ibn Baz, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Ces conférences furent publiées sous le titre : An-Nubuwwah wa Al-Anbiyâ fî daw’ Al-Qur’ân al-Karîm, La Prophétie et les Prophètes à la Lumière du Noble Coran.

En 1968, il fut invité à Riyâd (Arabie Saoudite) pour participer à l’étude de la stratégie de l’université de la loi islamique. Il donna à la même occasion quelques conférences à l’université de Riyâd, dont certaines furent intégrées dans son livre : At-Tarbiyah Al-Islâmiyyah Al-Hurrah fi al-Hukûmât wal-Bilâd Al-Islâmiyyah - L’éducation islamique libre dans les gouvernements et pays islamiques.

A la demande de son sheikh ʿAbd Al-Qâdir Ar-Raypuri, il rédigea en 1958 le livre : Al-Qadyânî wal-Qadyâniyyah. Il écrivit en 1965 son livre As-Sirâʿ bayna Al-Fikrati Al-Islâmiyyati wa Al-Fikrati Al-Gharbiyyati fi Al-Aqtâr Al-Islâmiyyah - Le combat entre la pensée islamique et la pensée occidentale dans les pays islamiques. Puis, en 1967, son livre « Al-Arkân al-Arbaʿah » - les Quatre Piliers. En 1980, Al-ʿAqîdah wal-ʿIbâdah was-Sulûk - Le Credo, le culte et le comportement. Il poursuivit en 1984 par « Sûratân moutadâttân li natâ’idj djuhûd Ar-Rasûl Al-Aʿdham wal-Muslimîn Al-awâ’il ʿinda Ahl As-Sunnah wa Ash-shîʿah », i.e, « Deux images opposées au sujet des conséquences des efforts du Messager Suprême et des premiers musulmans chez Ahl As-Sounnah et les chiites ». Il écrivit en 1988 « Al-Murtadâ », biographie du quatrième Calife Bien Guidé, le Prince des Croyants, l’Imâm ʿAli Ibn Abi Tâlib, qu’Allâh l’agrée.

Le professeur Muhammad Al-Madjzûb dit : « Le discours sur les écrits d’Abû Al-Hasan ne peut se faire de façon hâtive. Il conviendrait de s’arrêter sur chaque écrit avec une analyse révélant sa qualité scientifique et littéraire et ce qu’il reflète des caractéristiques de ce cœur vibrant. Toutefois, cela n’est pas possible dans ce bref exposé et nous nous contenterons d’attirer l’attention du lecteur averti sur la formulation du titre de chaque écrit et les horizons qui s’en dégagent. Celui qui suit de près les écrits de Cheikh An-Nadwî s’aperçoit que son style a une magie que l’on trouve rarement, sauf parmi les gens talentueux qui ont sondé les secrets des mots et leurs profondeurs. Et nous retrouvons dans leurs mots la voix de leur cœur, car telle est la caractéristique majeure de ceux qui ont des goûts spirituels et ceux qui sont les produits de l’Ecole du Coran. »

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Liste non-exhaustive des ouvrages et épîtres de Sidi Abû Al-Hasan :

  1. Al-Ijtihâd wa Nash’at Al-Madhâhib Al-Fiqhiyyah (34 p.),
    L’Ijtihâd et la Naissance des Ecoles de Jurisprudence. Editeur : le Complexe Islamique Scientifique, Nadwat Al-ʿUlamâ’, P.O. Box : 119- Lucknow, inde.
  2. Ahâdîth Sarîhah Fî Amrîkah (85 p.),
    Propos francs au sujet de l’Amérique. Editeur : Mou’assasat Ar-Risâlah, Beirut.
  3. Ahâdith Sarîhah maʿa ikhwanina al-ʿArab wa al-mouslimine (111 p.),
    Propos francs avec nos frères les arabes et les musulmans.
  4. Idhâ Habbat rih’oul-islam
    Lorsque souffle le vent de l’islam . (240 p.)
  5. Al-Arkân Al-Arbaʿah fi daw’i al-kitâbi wa As-Sounnah
    Les quatre Piliers à la lumiere du Livre et de la Sounnah. (303 p.)
  6. Urîdu an atahaddatha ila al-ikhwân
    Je souhaite parler aux Frères. (54 p.)
  7. Azmat Akhlâq wa Imân
    Une crise de foi et de bonnes manières. (15 p.)
  8. Azmat hadha al-ʿasr al-Haqîqiyyah
    La vraie crise de cette epoque (27 p.)
  9. Usbûʿân fi Al-Maghrib Al-Aqsâ
    2 semaines au Maghreb (155 p.)
  10. Al-Islâm atharouhou fi Al-Hadârah wa fadlouhou ʿalâ al-insâniyyah
    L’islam, ses effets sur la civilisation et ses bienfaits sur l’humanité. (214 p.)
  11. Al-Islâm wa Al-Mustashriqûn
    L’Islam et les Orientalistes. (140 p.)
  12. Ismaʿî yâ Irân
    Ecoute ô Iran (40 p.)
  13. Ismaʿî yâ zahrat As-Sahrâ’
    Ecoute ô fleur du désert (kuwait )(11 p.)
  14. Ismaʿî yâ Sûriyâ
    Ecoute ô Syrie (19 p.)
  15. Ismaʿî yâ Misru
    Ecoute ô Égypte (16 p.)
  16. Ilâ Al-Islâm min Djadîd
    Nouveau retour à l’Islam (224 p.)
  17. Ilâ Ar-Râyah Al-Muhammadiyyah ayyuhâ al-ʿarab
    Vers l’Etendard du Prophète Muhammad ô Arabes. (12 p.)
  18. Ilâ shati’ An-Najâh
    Vers la rive du Salut. (32 p.)
  19. Al-Imâm Al-Hasan Al-Bas (32 p.)
  20. Al-Imâm Ash-Shahîd Hasan Al-Bannâ
    L’Imam Martyr Hasan Al-Bannâ
  21. Al-Imâm ʿAbd Al-Qâdir Al-Jîlânî
  22. Al-Imâm alladhî lam yuwaffa haqqahu min al-insâfi wa al-iʿtirâfi bihi (Ahmad Ibn ʿIrfân Ash-Shahîd)
    L’Imâm qui n’a pas eu ce qu’il mérite comme reconnaissance et équité. (75 p.)
  23. L’Imâm Muhammad Ibn Ismâʿîl Al-Bukhârî et Son Livre Sahîh Al-Bukhârî (28 p.)
  24. La communauté musulmane, son union, son caractère médian et les perspectives futures. (24 p.)
  25. L’Amérique, l’Europe et Israël (48 p.)
  26. Inna fî dhâlika laʿibratan liman kâna lahu qalbun
    Il y en cela un signe pour celui qui est dote d’un cœur. (16 p.)
  27. al-insâniyyah tantadhirukum ayyuhâ al-ʿarab
    L’humanite vous attends o arabes.
  28. Bayna al-Insâniyyah wa Ashâbihâ
    Entre l’humanité et ses partisans (24 p.)
  29. Ta’ammoulât fil-Qur’ân Al-Karîm
    Méditations autour du Noble Coran (112 p.)
  30. At-tarbiyah al-islâmiyyah al-hurrah fil-hukûmât wal-bilâd al-islâmiyyah
    L’éducation Islamique Libre dans les Gouvernements et Pays Musulmans. (186 p.)
  31. Biographie de As-Sayyid l’Imâm Ahmad Ibn ʿIrfân Ash-Shahîd (39 p.)
  32. Tarshîd as-sahwah al-islâmiyyah
    Guider l’Eveil Islamique (42 p.)
  33. Tad-hiyât shabâb al-ʿarab qantarah ilâ saʿâdat al-bashariyyah
    Le sacrifice des jeunes arabes est un pont vers le bonheur del’humanité(12 p.)
  34. Taʿâlawnouhâsib anfusanâ wa qâdatanâ
    Et si nous nous jugions nous-mêmes ainsi que nos chefs (28 p.)
  35. L’Interpretation politique de l’islam à travers les ouvrages du professeur Abû Al-Aʿlâ Al-Mawdûdî et Sayyid Qutb (173 p.)
  36. Thawrah fi At-Tafkîr
    Une révolution dans la pensée (18 p.)
  37. Des rayons lumineux de la vie du Prophète à travers les éloges prophétiques persanes et urdu. (23 p.)
  38. L’humanité a besoin d’une connaissance correcte et d’une société islamique (85 p.)
  39. Al-hajj
    Le Pèlerinage (100 p.)
  40. La sagesse de la daʿwah et son caractère (35 p.)
  41. Le cinquième des Califes bien guidés. (ʿOmar Ibn Abd Al-ʿAziz)
  42. Le grand appeleur à Allâh Sheikh Muhammad Ilyâs Al-Kandahlâwî et son appel. (114 p.)
  43. L’appel islamique en Inde et son évolution (44 p.)
  44. Les penseurs et les appeleurs à Dieu musulmans (1307 p.)
  45. Apostasie, mais point d’Abû Bakr pour lui faire face (32 p.)
  46. Epître du Tawhîd (156 p.)
  47. Les Merveilles d’Iqbâl (286 p.)
  48. L’Aumône
  49. La Vie du Sceau des Prophètes, pour enfants (355 p.)
  50. La Vie du Prophète (554 p.)
  51. Le poète de l’Islam Muhammad Iqbâl (88 p.)
  52. Personnalités et Ouvrages (247 p.)
  53. Combat entre la foi et le matérialisme (123 p.)
  54. Salâhu Ad-Dîn Al-Ayyûbî (77 p.)
    Saladin
  55. La prière (148 p.)
  56. Le jeûne
  57. Deux images opposées sur les conséquences des efforts du plus grand Messager et des premiers musulmans chez Ahl As-Sunnah et les chîtes (125 p.)
  58. La voie vers la Médine Illuminée (131 p.)
  59. Une tempête qui souffle sur le monde musulman et le monde arabe (64 p.)
  60. Les Arabes et l’Islam (152 p.)
  61. Les Arabes se découvrent eux-mêmes (39 p.)
  62. Credo, Culte et Comportement (232 p.)
  63. Les facteurs essentiels dans la catastrophe en Palestine
  64. Les Tatares attaquent le monde musulman, et la révélation du miracle de l’islam (46 p.)
  65. Les bienfaits de la Mission du Prophète Muhammad pour l’humanité (45 p.)
  66. Le Qadianisme, une rebellion contre le Message de Muhammad
  67. Comparaison entre le gain et la perte
  68. Lecture Guidée, pour enfant (382 p.)
  69. Récits de l’Histoire musulmane, pour enfant (144 p.)
  70. la valeur de la communauté musulmane parmi les autres communautés (50 p.)
  71. La Tragédie palestinienne à Beyrouth
  72. Porte d’entrée pour étudier les Hadiths (92 p.)
  73. Porte d’entrée pour les études coraniques (180 p.)
  74. Marées hautes et basses dans l’Histoire islamique (95 p.)
  75. Mémoires d’un voyageur dans le Moyen Orient (404 p.)
  76. Al-Murtadâ (biographie du 4e Calife bien guidé, le Prince des Croyants, l’Imâm ʿAli Ibn Abî Tâlib, qu’Allâh l’agrée) (386 p.)
  77. Les Musulmans en Inde (270 p.)
  78. Le Rôle des Musulmans (51 p.)
  79. Les Musulmans et La Palestine (195 p.)
  80. Sources des Sciences Islamiques (16 p.)
  81. Depuis l’ignorance pré-islamique jusqu’à l’islam (50 p.)
  82. De la Caverne de Hirâ’ (16 p.)
  83. Position du monde musulman vis-à-vis de la civilisation occidentale (120 p.)
  84. Prophètes et Prophéties à la Lumière du Noble Coran (271 p.)
  85. Le Sceau des Prophètes (92 p.)
  86. Là, nous sommes au Maghreb (31 p.)
  87. Vers la construction d’une nouvelle société islamique (32 p.)
  88. Conseils (80 p.)
  89. Regards portés sur la littérature (123 p.)
  90. Réflexions sur le Sahîh de l’Imâm Al-Bukhârî et la qualité de ses chapitres (43 p.)
  91. Réflexions sur le Hadith (195 p.)
  92. Un nouveau regard sur le patrimoine littéraire arabe (18 p.)

L’Imâm Abû Al-Hasan et la presse

Il participa en 1932 à la rédaction du magazine Ad-Diyâ’ (La Lumière), magazine arabe de Nadwat Al-ʿUlamâ, et en 1940 au magazine urdu, de Nadwat Al-ʿUlamâ’ également. En 1948, il lanca le magazine urdu Taʿmeer.

Il rediga entre 1958-1959 l’édito de Al-Muslimûn (Les Musulmans), magazine syrien produit à Damas. Le tout premier article qu’il rédigea dans ce magazine fut : « Riddah wa lâ Abâ Bakrin lahâ », i.e., « Une apostasie, mais point d’Abû Bakr pour lui faire face ». Il écrivit également divers articles dans le magazine Al-Fath (la Conquête), dirigé par le professeur Muhibb Ad-Dîn Al-Khatîb.

De plus, dès 1962, il dirigea le journal urdu Nida-e-Millat, il supervisa de nombreux magazines et journaux de Nadwat Al-ʿUlamâ’ : le magazine arabe Al-Baʿth Al-Islâmî (La Ressurection Islamique) - magazine qui a vu le jour en 1955, le journal arabe Ar-Râ’id (le Leader) publié à partir de 1959, le journal urdu Tameer-e-Hayat (Bâtir une vie prospère) qui a vu le jour en 1963 ainsi que le magazine anglais The Fragrance publiée dès 1988.

Il encadra également le magazine Maʿârif (Connaissances), magazine urdu de Dar Al-Musannifîn à Aʿdham Krah, le magazine Al-Adab Al-Islâmî (la littérature islamique) publié par la Ligue Internationale de la Littérature Islamique dont le bureau est à Riyadh, ainsi que le magazine urdu de la Ligue Internationale de la littérature Islamique Karwan-e-Adab dont le bureau est à Lucknow.

Voyages, visites de différents pays et activités dans la daʿwah

Il partit à Bombay pour inviter le Dr Ambedkar à embrasser l’islam.

Son premier voyage à l’extérieur de l’Inde fut en 1947, lorsqu’il partit accomplir le Hajj (le pélerinage). Il passa six mois dans les terres saintes et fit connaissance des plus grands savants du pays tels : ʿAbd Ar-Razzâq Hamzah, ʿUmar Ibn Al-Hasan âl Ash-Shaykh, As-Sayyid ʿAlawî Al-Maliki Al-Hasanî (père du savant du hadith et le théologien Sheikh Muhammad ʿAlawi Al-Maliki), Amîn Al-Qutbî, Hasan Mash-Shât, Muhammad Al-ʿArabî At-Tabbânî et Mahmûd. Avant qu’il n’arrive aux terres saintes, sa lettre rédigée en 1947 - « ilâ mumaththilî al-bilâd al-islâmiyyah » (Aux représentants des pays islamiques), lettre adressée aux participants au sommet asiatique tenu à Delhi - l’avait déjà précédé et introduit sa pensée islamique noble dans les milieux religieux . Sheikh Muhammad ʿAli Al-Harkân lut cette lettre à ses étudiants dans la Mosquée de Médine. Aussi, Sheikh ʿAbd Ar-Razzâq Hamzah lut et apprécia le manuscrit du livre « Mâdhâ Khasira al-ʿâlam bi inhitât Al-Muslimîn », « Ce que le monde perdit avec le déclin des musulmans », et encouragea Sheikh Abû Al-Hasan à le publier.

Il accomplit le Hajj une deuxième fois en 1951. Il fit connaissance en particulier avec les écrivains et experts de littérature arabe du pays, notamment Muhammad Surûr As-Sabbân, Saʿîd Al-ʿAmûdî, ʿAbd Al-Quddûs Al-Ansârî, ʿAlî Hasan Fadʿaq, Muhammad Ahmad Barûm et Husayn ʿArab. On l’invita à la radio de Jiddah où il tint une série de discours intitulés : « Entre le monde et la presqu’île Arabe ».

Il visita l’Égypte pour la première fois en 1951. Avant sa visite, il était déja connu dans les milieux religieux et intellectuels grâce à son livre « Ce que le monde perdit à cause du déclin des musulmans ». Il passa au Caire près de 6 mois. Il donna une série de discours et de conférences dans de nombreux clubs et organisations. Il fit alors connaissance avec la rue égyptienne, les jeunes égyptiens ainsi que les grands savants du pays, et tout particulièrement les éminents savants d’Al-Azhar comme Sheikh ʿAbd Al-Majîd Selîm, Sheikh Mahmûd Shaltût, Sheikh Ahmad Muhammad Shâkir, Sheikh Hasanayn Muhammad Makhlûf, Sheikh Muhammad Hamîd Al-Fiqî, Sheikh Muhammad ʿAbd Al-Latîf Daraz, Sheikh Muhammad Fu’âd ʿAbd Al-Bâqî, et Sheikh Mustafâ Sabrî Pacha, qui fut sheikh al-islam sous le Califat Ottoman, ainsi que Sheikh Muhammad Ash-Shirbînî, Sheikh Muhammad Yûsuf Mûsâ, Sheikh Ahmad ʿAbd Ar-Rahmân Al-Bannâ, le père de Sheikh Hasan Al-Bannâ, qu’Allâh leur fasse miséricorde.
Et parmi les leaders et chefs, il rencontra : le Mufti Amîn Al-Husaynî, l’Emir ʿAbd Al-Karîm Ar-Rîfî, le général Salih Harb Pacha, et parmi les appeleurs à Dieu et les penseurs musulmans : Sayyid Qutb, Muhibb Ad-Dîn Al-Khatîb, Sheikh Ahmad Ash-Sharabasî, Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, Saʿîd Ramadân, Bahiyy Al-Khûlî, Sâlih Al-ʿAshmâwî, et parmi les écrivains et spécialistes de la littérature, il fit connaissance avec Ahmad Amîn, ʿAbbâs Mahmûd Al-ʿAqqâd et Ahmad Hasan Az-Zayyât.

Il donna une série de conférences remarquables : deux dans le Centre des Jeunes Musulmans - « Al-Islam ʿalâ Muftaraq At-Turuq » (L’Islam à la croisée des chemins) et « Ad-Daʿwah Al-Islâmiyyah wa tatawwurâtihâ fi Al-Hind » (la daʿwah islamique et son évolution en Inde)- une conférence sous le titre « La poésie de Iqbâl et sa mission » dans l’université de Dâr Al-ʿUlûm et une autre conférence sous le titre « l’homme parfait selon dr. Muhammad Iqbâl » à l’université Farûq Premier.

Pendant sa visite, il publia son épître « Écoute ô Égypte ». Sayyid Qutb, qu’Allâh lui fasse miséricorde, commenta en disant : « J’ai lu ’Écoute ô Égypte’ ; si seulement l’Égypte écoutait... ».

En plus de ses nombreuses rencontres dans les locaux séculaires d’Al-Azhar Ash-Sharîf avec les étudiants spécialisés en sciences islamiques, les Frères Musulmans lui organisèrent un voyage dans le but de la daʿwah dans différentes villes, notamment dans la campagne avec les stations suivantes : Al-Qanâtir Al-Khayriyyah, Tantâ, Banhâ, Hamûl, Hulwân, Sinteris, Al-MahAllâh Al-Kubrâ, Naklah, Al-ʿAzâziyyah, Quwisnâ, Nabrâh... Il fut accompagné dans ce voyage par le célèbre savant et appeleur à Dieu, sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, qu’Allâh lui fasse miséricorde.

Après son séjour en Égypte, il se dirigea vers le Soudan, puis la Syrie, La Palestine occupée où il visita Al-Quds (Jérusalem) et la Jordanie. Il rencontra les personnalités éminentes du Soudan comme : As-Sayyid ʿAli Mirghânî Pacha, le professeur Ismâʿîl Al-Azharî (qui devint le Premier Ministre du Soudan plus tard), Shawqî Asad le secrétaire général de Jamʿiyyat At-Tabshîr Al-Islami, l’Imâm Muhammad ʿAwad le prédicateur de la Grande Mosquée et Hâj Muhammad Mûsâ Soulayman, le président de Jamʿiyyat Ash-Shubbân Al-Muslimîn (L’Assemblée des Jeunes Musulmans).

Il passa en Syrie 48 jours dont 24 à Damas. Il passa par les villes de Hims, Hamâh, Halab (Alep), Hârim, où il rencontra les savants et les appeleurs à Dieu. Il visita également le Centre des Frères Musulmans dans la mosquée Ad-Daqqâq, le complexe scientifique arabe de Damas, la Bibliothèque Adh-Dhâhiriyyah, l’École de Dâr Al-Hadith syrienne, l’organisation de la Civilisation Islamique et il assista à une séance du Parlement syrien. Il donna une conférence à l’université de Damas sous le titre : « Témoignages du Savoir et de l’Histoire pour le combat palestinien ». Il donna également des conférences dans les Centres des Frères Musulmans à Hims, à Hamâh ainsi que de nombreuses autres villes. Pendant son séjour en Syrie, il fit connaissance avec les savants et les spécialistes de la littérature arabe, comme : ʿAbd Al-Wahhâb As-Salâhî, Makkî Kittânî, Ahmad Ad-Duqr, Muhammad Bahjah Al-Baytâr, Abû Al-Khayr Al-Maydânî, Mustafâ As-Sibâʿî, Muhammad Al-Mubârak, Mustafâ Az-Zarqâ, Muhammad Ahmad Dahmân, Abû Al-Yusr ʿâbidîn (le petits-fils du ʿallâmah syrien et mufti du pays), Ahmad Kuftâro, Muhammad Saʿîd Burhânî, Muhammad ʿAli Houmani, Taysîr Dhabyân, Muhammad Kamâl Khatîb, Muhammad Kurd ʿAli, Muhammad ʿIzzah Drouzah, Khalîl Murdam bek et ʿAbd Al-Qâdir Al-Maghrebî. Il était accompagné lors de cette visite par le professeur de l’Université de Damas ʿAbd Ar-Rahmân Al-Banî pour lui faciliter les déplacements.

Il se dirigea ensuite vers la Palestine, vers Al-Qods (Jérusalem) et fut honoré par sa visite à la Mosquée d’Al-Aqsâ, où il passa les derniers jours de Ramadân et accomplit la prière de ʿAid Al-Fitr (prière de la fête qui marque la fin du Ramadan). Puis il fut de passage en Jordanie où il rencontra le roi ʿAbd Allâh. Après ce long voyage, il écrivit « Mémoires d’un voyageur au Moyen Orient ».

En 1956, il retourna en Syrie en tant que professeur visiteur à la Faculté de Sharîʿah de l’Université de Damas. Pendant son séjour, il fut en contact direct avec les savants du pays, les leaders des mouvements islamiques, les écrivains et penseurs musulmans. Il donna quelques cours et conférences, notamment à l’Université de Damas, où il aborda le thème de « le Renouveau et les Rénovateurs dans l’Histoire de la Pensée Islamique ». Les ondes radio firent pénétrer sa voix dans les foyers syriens. Son premier discours fut : « Ecoute ô Syrie ! ». Il donna un discours dans le Centre des Frères Musulmans à Alep sous le titre : « Nous avons besoin de renouveler notre foi ». Il visita la Syrie également en 1964 et 1973.

À la même occasion, en 1956, il visita le Liban et la Libye. Il rencontra les savants des deux pays et les appeleurs à Dieu comme : le fondateur du groupe « Les serviteurs du Tout Miséricordieux », Muhammad ʿUmar Dâʿouq , le Mufti Muhammad ʿAlâyah, le Président du Tribunal Sharʿi Shafiq Yamût, l’auteur de « Le chemin de la Mecque », Muhammad Asad (ex- Léopold Ways) et le moudjahid algérien Fudayl Al-Wartilânî.

Il enchaîna avec la visite de la Turquie. Il y passa deux semaines et rédigea : « Deux semaines en Turquie bien-aimée ». Il retourna en Turquie en 1964, 1986, 1989, 1993 et 1996, notamment pour assister au Sommet de la Ligue Internationale de la Littérature Islamique.

Il visita le Kuwait pour la première fois en 1962 où il prononça un discours sous le titre : « Écoute ô fleur du désert ! ». Il retourna à d’autres occasions au Kuwait, notamment en 1968, 1983 et 1987. Invité par le gouverneur de la Shâriqah, l’Emir Sultân Ibn Muhammad Al-Qâsimî, l’Imâm An-Nadwî rendit visite aux Emirats Arabes Unis en 1974. Au Qatar, en 1990, il fut accueilli pour assister au Sommet dédié à As-Sîrah An-Nabawiyyah (la vie du Prophète). La plus grande partie de ses discours et conférences au Golfe arabe furent compilés dans le livre : « Discours francs avec nos frères les musulmans arabes ».

A la tête d’une délégation de la Ligue du Monde Islamique, il se dirigea en 1973 vers l’Afghanistan, l’Iran, le Liban, l’Iraq, la Syrie et la Jordanie ; il donna de nombreux discours et conférences. Les éléments majeurs de ce voyage sont compilés dans : « Entre le fleuve de Kaboul et celui du Yarmouk  ».

La Ligue des Universités Islamiques l’invita à visiter le Maroc en 1976. Il rédigea au terme de son séjour : « Deux semaines au Maroc ». Il visita l’Algérie quelques années plus tard.

En 1963, il mit son pied sur le continent européen pour la première fois. Il passa par Genève, Paris, Londres, Oxford, Cambridge, Edinburgh ainsi que de nombreuses villes espagnoles. Il y rencontra des savants musulmans et des orientalistes et donna plusieurs conférences. En 1964, il visita l’Allemagne principalement et 1969, ce fut le tour du Royaume-Uni, qu’il revisita en 1984, pour l’ouverture du Centre des Etudes Islamiques à Oxford. A cette occasion, il donna un discours intitulé : « L’Islam et l’Occident ».

En 1977, l’Organisation des Etudiants Musulmans aux Etats-Unis et au Canada l’invita et l’accueillit. Il visita de très nombreuses villes américaines et donna des discours dans plusieurs universités américaines comme Columbia, Detroit, South California... Le livre « Discours francs en Amérique » rassemble les conférences et discours qu’il donna dans ce voyage.

En 1985, ce sont les musulmans de Belgique qu’il rencontra.

Reconnaissance de ses efforts et Prix honorifiques

Il fut choisi Membre de l’Académie de la Langue Arabe à Damas en 1956.

Il fut choisi Membre de la Ligue des Universités Islamiques depuis sa fondation.

Il fut choisi Membre de l’Académie de la Langue arabe en Jordanie en 1980.

Il reçut en 1980, le Prix international du Roi Faysal, pour ses efforts et les efforts dévoués qu’il déploie pour servir l’islam et les musulmans.

Il fut choisi comme président du Centre Islamique d’Oxford en 1983.

Il fut choisi comme membre de l’Académie Royale de la Civilisation Islamique en Jordanie en 1983.

Il présida la Ligue de la Littérature Islamique (fondée en 1984) pendant un an

ʿAbd Al-Maqsûd Khojah, une personnalité éminente de Jeddah (Arabie), organisa une fête pour l’honorer en 1985.

En 1996, une conférence en Turquie retraça des éléments de sa vie, ses efforts dans la daʿwah et son goût raffiné dans la littérature.

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Il reçut à Dubaï le Prix de la Personnalité Islamique de l’an 1998.

Il fut choisi pour le Prix de l’Imam Waliyyullâh Ad-Dahlawi par Maʿhad Ad-Dirâsât Al-Mawdûʿiyyah (Institut des Études Islamiques Objectives) en Inde. Son neveu et successeur, Sheikh Muhammad Ar-Râbiʿ Al-Hasani An-Nadwî reçut le prix pour son oncle, l’imam Abû Al-Hasan, à Delhi en novembre 2000.

Il fut choisi par la Miséricorde d’Allâh qui l’appela à Lui alors qu’il récitait la sourate Yâsîn, le vendredi, 22 Ramadân 1420 (décembre 1999). Après sa mort, d’autres prix encore lui firent décernés en guise de reconnaissance de ses efforts remarquables et sa plume qui ne sécha pas un instant, toujours aussi dévoué pour répandre l’islam et appeler à Allâh.

Postes qu’il a occupés

Nous vous proposons ici une liste non exhaustive des postes que l’Imâm Abû Al-Hasan An-Nadwî occupa pendant sa vie qu’il dépensa dans l’appel à Allâh, avec science, avec patience, avec fraternité, avec paternité et avec beaucoup de sagesse et miséricorde.

Secrétaire Général de Nadwat Al-ʿUlamâ’ en Inde et doyen de Dâr Al-ʿUlûm qui lui est affiliée.

Membre de l’Assemblée Fondatrice de la Ligue du Monde Islamique, à la Mecque honorée.

Président de la Ligue Internationale de la Littérature Islamique.

Président du Centre des Études Islamique à Oxford.

Membre de la Haute Assemblée de la Daʿwah Islamique au Caire.

Membre de la Ligue des Universités Islamiques, Rabat.

Président de l’Académie Islamique et Scientifique à Lucknow en Inde.

Président de la Direction de l’Enseignement Islamique dans la Province du Nord en Inde.

Membre de la haute Assemblée de l’Université Islamique d’Islamabad au Pakistan.

Membre de l’Académie de la Langue Arabe au Caire

Membre de l’Académie de la Langue Arabe à Damas.

Membre de l’Académie de la Langue Arabe en Jordanie.

Membre de l’Assemblée Islamique Pour la Charité, Kowait.

Il retourna à Allâh alors qu’il récitait Sourate Yâsîn. Qu’Allâh lui accorde une généreuse récompense pour ce qu’il fit pour servir l’islam, qu’Il éclaire sa tombe et qu’Il l’élève au Paradis.

P.-S.

Cette biographie est basée sur le site qui lui est dédié.

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