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Les non-musulmans dans la société islamique
Section : Comparaisons

Comparaisons

vendredi 8 avril 2005

Quiconque désire vraiment connaître le mérite de la tolérance islamique pratiquée par les musulmans, doit prendre connaissance de la manière dont les autres religions et doctrines traitèrent leurs opposants tout au long de l’Histoire. Le contraste est en effet un excellent révélateur. Qu’on lise et relise quelle position fut celle des partisans des doctrines athées modernes et des prédicateurs des idéologies révolutionnaires au XXe siècle envers leurs opposants. Qu’on voie comment ils ont traité et continuent de traiter ceux qui pensent différemment ! Pis encore, qu’on voie comment ils se sont comporté et continuent de le faire avec ceux qui partagent leurs idées et avec leurs compagnons de lutte, lorsque ces derniers expriment un point de vue divergent ou qu’ils pensent différemment !

Oui, qu’on lise attentivement ce que l’Histoire inscrivit en faveur des musulmans quand ceux-ci conquirent l’Andalousie, puis ce qu’elle inscrivit contre leurs ennemis espagnols chrétiens quand ils triomphèrent des musulmans huit siècles plus tard. Huit siècles au cours desquels les musulmans ont érigé en Andalousie un foyer de savoir et de lumière, fondant par-là l’une des plus brillantes civilisations de l’Histoire.

Qu’on lise et étudie comment les musulmans vivent à notre époque - cette époque de lumière, de civilisation, de Nations Unies, d’instances internationales et de droits de l’homme - dans des pays dirigés par des gouvernements chrétiens fanatiques, communistes athées ou hindous extrémistes !

Qu’on voie par exemple comment les musulmans en Éthiopie souffrent de l’oppression, de la persécution et de la violation des droits humains, bien qu’ils constituent la majorité de la population et qu’ils possèdent des provinces exclusivement musulmanes où la totalité de la population est musulmane. [1]

Qu’on voie également la condition des musulmans en URSS [2], en Yougoslavie, en Chine et autres pays socialistes marxistes.

Dans certaines républiques d’URSS et dans quelques provinces de Yougoslavie et de Chine, les musulmans forment une majorité écrasante de la population. Toutefois, il leur est interdit de pratiquer ce qu’ils considèrent comme étant des obligations religieuses : les cinq prières, le pèlerinage au Sanctuaire Sacré de Dieu, l’apprentissage de la religion, la construction de mosquées où l’on officie aux rites de l’Islam, la création d’institutions formant les imams, les éducateurs et les orateurs de ces mosquées. De même, ils ne peuvent appliquer la Législation de leur Seigneur à laquelle ils doivent exclusivement recourir dans l’arbitrage de leurs affaires.

Oui ! Un observateur objectif n’appréciera à sa juste valeur ce que l’islam a offert à l’humanité dans le domaine de la tolérance vis-à-vis des autres options religieuses, que lorsqu’il aura examiné ce que les doctrines - ou idéologies - laïques contemporaines ainsi que les nouveaux idéologues proposent à cet égard.

La cruauté, la persécution, la torture, l’humiliation, l’expulsion, le massacre, le génocide, le terrorisme continuel ne persisteront pas. Tous ces actes ne constituent pas une exception, exception qui serait une faute ou qui serait dictée par la nécessité, mais les violences et les persécutions monstrueuses commises envers les opposants, représentent une politique stable et constante fondée sur une théorie philosophique qui ne se contente pas de justifier la violence, mais qui l’exige et la décrète [3], la considérant comme une devoir vis-à-vis de la révolution. On a prétendu que cette violence est caractéristique de tout message révolutionnaire, passé ou présent, religieux ou non. On a ainsi ignoré la position distinguée de l’islam. Selon ces gens, pour que la violence révolutionnaire réussisse, il faut l’utiliser de manière continuelle, avec fermeté, énergie et dureté.

Un spécialiste de l’idéologie athée moderne écrit : "Avant de s’emparer de l’État, la violence prend généralement un aspect individuel, dont l’objectif - comme le précisèrent les anarchistes, avec en tête les anarchistes russes - est de terroriser et de démanteler le pouvoir en ayant recours à la peur ; ainsi, la voie est prête pour l’étape suivante, à savoir la prise en main de l’État.

Mais après la prise de l’État, cette violence se transforme en violence collective dont l’objectif est, cette fois-ci, non de démanteler le pouvoir mais de le consolider. En effet, tandis que la violence individuelle vise des personnes occupant des postes importants et sensibles, la violence collective révolutionnaire vise tout le peuple ou une certaine frange du peuple. Le second type de violence n’a pas seulement pour but de faire peur, mais a également pour but principal d’exterminer l’ennemi pour que la société s’adapte à la nouvelle doctrine". [4]

"Pendant et après leur révolution, les communistes de Russie ont commis des horreurs et des massacres qui dépassent toute imagination. Certains assistants de Lénine, fondateur de la Première Internationale Communiste, protestèrent contre les très nombreuses pertes humaines provoquées par la guerre civile. Lorsqu’ils l’entretinrent de ce sujet, Lénine leur répondit le plus simplement du monde : "Il n’est pas important que les trois quarts du peuple périsse. Ce qui nous importe, c’est que le quart restant devienne communiste"." [5]

Quant aux boucheries, horreurs, bains de sang, opérations successives de nettoyage ethnique ayant caractérisé l’ère stalinienne, on pourrait en parler indéfiniment. Des flots de journaux et d’agences de presse s’en firent l’écho à l’époque de Khrouchtchev [6].

Il faut signaler ici un fait important : les tenants modernes de la violence révolutionnaire justifient leur violence et leur cruauté contre leurs opposants en s’appuyant sur l’histoire des religions, une histoire et un passé riches d’humiliations, de persécutions et d’extermination de tous ceux qui ne professaient pas la même religion. Ils insistent notamment sur l’histoire du christianisme tout au long du Moyen-Âge et depuis sa naissance.

On dit que la violence collective et organisée à laquelle eurent recours les communistes et les Nazis, était inspirée, entre autres chez Trotsky et Hitler, par des courants chrétiens, avec en tête les Jésuites, les tribunaux de l’Inquisition et les mouvements millénaristes.

Une fois que le christianisme - qui prêche l’amour et la paix et qui a subi toutes sortes de persécutions et d’humiliations lors de son apparition et de sa faiblesse - eut détenu les rênes du pouvoir et qu’il eut fondé un État, il eut recours contre ses opposants à des formes inouïes de violence, de brutalité et de tortures.

Dans son livre Al-Islâm Wan-Nasrâniyyah (L’Islam et le Christianisme), le Professeur et Imâm, Sheikh Muhammad ʿAbduh écrit : "L’Église espagnole se courrouça lorsque la philosophie et les idées d’Ibn Rushd (Averroès) se répandirent, notamment parmi les juifs. Elle déversa alors sa colère et sur les juifs et sur les musulmans. Elle décida d’expulser tout juif qui refuserait le baptême ; elle permit à ce dernier de vendre ce qu’il voulait de ses biens mobiliers et immobiliers, à condition de n’emporter ni or ni argent : il emporterait le prix sous forme de mandat ou de chèque. Ainsi les juifs quittèrent-ils l’Espagne, laissant leurs biens derrière eux pour préserver leurs vies. Ils devenaient alors la proie potentielle de la faim, des difficultés endurées lors du voyage, de la pauvreté et du dénuement.

De même, en 1052, l’Église décida d’expulser de Séville et de ses environs les musulmans - ennemis de Dieu ! - qui refuseraient le baptême, à condition qu’ils ne prissent pas un chemin menant vers un territoire musulman, auquel cas ils seraient mis à mort." [7]

Les persécutions de l’Église n’étaient pas seulement dirigées contre les païens ou contre les adeptes des autres religions, mais étaient également dirigées contre les chrétiens dont l’opinion ou le rite différaient du rite des gouverneurs et de leur Église. Ceux qui ont lu l’histoire du christianisme savent ce qui est advenu au savant égyptien Arius et à ses disciples qui contestèrent la divinité du Christ au célèbre concile de Nicée en 325 : après avoir expulsé tous les membres hostiles à ce dogme - à savoir la majorité - ce concile décida de condamner Arius, de brûler ses écrits, de proscrire leur détention, de démettre ses partisans de leurs fonctions, de les expulser et de condamner à mort tous ceux qui dissimuleraient les écrits d’Arius ou soutiendraient ses vues.

À force de persécutions, les prédicateurs de monothéisme unitariste disparurent complètement de la société chrétienne, si bien qu’il n’en reste plus aucune trace. Un auteur écrit : "Les divergences théologiques au sein du christianisme dans l’interprétation de certains textes et de certains principes de la Bible donnaient lieu à des combats sanguinaires. Le Saint-Esprit procède-t-il du Père et du Fils ou bien procède-t-il du Fils uniquement ? Le pain et le vin peuvent-ils se faire chair et sang ou non ? Le Christ a-t-il deux natures - une nature humaine et une nature divine - ou bien une seule ? Toutes ces divergences de points de vue furent à l’origine de la mort de dizaines de milliers de personnes qui s’évertuaient à défendre telle opinion et à en attaquer telle autre. Les croyants se supplicièrent mutuellement de manière atroce, pour la promotion de telle ou telle doctrine." [8]

Quand le protestantisme apparut en Europe, avec des gens comme Luther, l’Église catholique résista violemment aux adeptes de cette doctrine. L’histoire de la persécution témoigna de terribles massacres humains dont le plus important fut celui de Paris, le 24 août 1572. Les catholiques avaient invité les protestants à Paris pour arriver à un consensus qui rapprochât leurs points de vue ; mais les hôtes trahirent leurs convives et les attaquèrent de nuit pendant leur sommeil. Au lever du jour, le sang de ces victimes coulait à flot dans les rues de Paris. Et voilà que le Pape, les rois et les personnalités catholiques se répandirent en félicitations en l’honneur de Charles IX.

Ce qui est surprenant, c’est que lorsque les protestants devinrent puissants, ils eurent recours à la même cruauté contre les catholiques et ne se montrèrent pas moins sauvages qu’eux. [9] Luther ordonna à ses adeptes : "Que celui qui en est capable tue, étrangle, égorge, en privé ou en public. Tuez, étranglez, égorgez, comme il vous plaît, ces paysans révoltés." [10]

Il n’était pas étonnant que les guerres de religions en Europe comportassent les horreurs qui les caractérisent désormais. Selon Viark [11], dans la seule Allemagne, la guerre de Trente Ans décima littéralement la majorité du peuple allemand. Les uns périrent tués, les autres moururent de faim. Cette guerre de religions brûla et réduisit en cendres la plupart des villes florissantes d’Allemagne. Quant aux croisades, le XXe siècle avec ses expériences révolutionnaires et malgré toute la barbarie des révolutions communiste et nazie, passe pour un épiphénomène en rapport avec les horreurs commises par les croisés contre les chrétiens eux-mêmes : certains croisés labouraient ainsi la terre avec les cadavres de leurs victimes hérétiques en guise d’engrais !

Feedham ajoute que ces croisades furent emplies d’horreurs pour la bonne raison que les "bons" hommes d’Église étaient toujours disposés à jeter de l’huile sur le feu et à raviver la barbarie des soldats dès que ceux-ci affichaient le moindre signe d’hésitation ou de faiblesse. Aussi cruels qu’ils pouvaient l’être, les soldats inclinaient en effet parfois à la pitié. Mais les hommes d’Église considéraient la modération et la pitié comme une trahison [12].

À propos de la position du christianisme au Moyen-Âge, un auteur souligne : "Comme toute idéologie révolutionnaire, l’objectif suprême du christianisme était de fonder un nouveau monde chrétien où ne vivraient que les croyants. La foi "chrétienne" était une condition fondamentale pour que l’individu devînt membre de la société médiévale, et une condition indispensable pour devenir citoyen. C’est pourquoi le païen, le juif et le musulman étaient en marge de la société. Non seulement leur situation juridique ne leur permettait pas de jouir du minimum de leurs droits citoyens, mais elle les en privait totalement.

Initialement, le christianisme fut diffusé par l’épée et le meurtre : l’unique alternative était le baptême ou la mort. Mais plus tard, le christianisme compta sur l’évangélisation pour se répandre. Le mouvement des croisades fut un exemple vivant de cette tendance à l’expansion : dès le XIe siècle et jusqu’au XIVe siècle, on affirmait notamment dans les rassemblements populaires qu’il n’existait aucun motif empêchant de réaliser cet objectif qu’était la transformation du monde entier en un monde chrétien, quitte à exterminer les peuples non-chrétiens. Ceci est particulièrement bien illustré par un passage de La Chanson de Roland qui reflète l’esprit de la première croisade. Dans ce passage, l’on apprend en effet que les infidèles doivent être contraints au baptême, faute de quoi ils seront pendus, brûlés ou égorgés.

Les croisades ne visèrent pas uniquement les musulmans. Elles visèrent également tous ceux, en Europe, qui eurent l’outrecuidance d’entrer en dissidence vis-à-vis de l’Église. Citons à titre d’exemple que, dans sa croisade contre les Albigeois, les Vaudois et les Cathares au XIIe et XIIIe siècles, l’Église entreprit de les exterminer intégralement. Et c’est ce qu’elle parvint à faire en tuant, en brûlant et en pendant des hommes, des femmes et des enfants dans des massacres collectifs.

Bourret indique à cet égard un élément de la plus haute importance : l’Église modifia les lois européennes par l’ajout du principe selon lequel le roi ou le prince ne pouvait exercer son autorité qu’en vertu d’un fondement unique, à savoir l’extermination de toutes les sectes rebellées contre l’Église. Si un souverain avait l’audace d’hésiter, l’Église l’obligeait à lui obéir en octroyant ses privilèges et ses terrains à toute personne sur qui elle pouvait compter pour l’attaquer et le punir. Dans la même étude, l’auteur explique que la persécution des chrétiens par les Romains est due au fanatisme des chrétiens eux-mêmes, qui rejetaient toute autre religion, qui manifestaient leur animosité envers toute autre croyance et qui croyaient que leur victoire ne pouvait signifier que l’anéantissement des autres doctrines religieuses.

Ce phénomène poussa William James à affirmer que le monde n’a pas connu de persécution religieuse à grande échelle, avant l’apparition des religions monothéistes ; le christianisme était en effet la première religion au monde à se caractériser par le fanatisme et à prôner l’anéantissement de ses opposants.

Les guerres entreprises par l’Église contre les courants dissidents étaient toujours - quand elle en avait le pouvoir - des guerres d’extermination. Puis certains de ces courants dissidents voulurent que les guerres qu’ils entreprenaient à leur tour fussent également des guerres d’extermination contre tous les partisans de l’Église. Le christianisme, représenté par l’Église, intentait son action, d’une part contre les païens à l’extérieur, et d’autre part, contre les hérétiques à l’intérieur. Elle organisait ainsi des croisades d’extermination contre les premiers et des tribunaux d’inquisition contre les derniers.

Tous les courants dissidents étaient punis par le bûcher. Si une personne regrettait, se repentissait et reconnaissait sa faute, on la condamnait à la prison à perpétuité. A l’hérétique, on confisquait tous ses biens et ceux de sa descendance jusqu’à la seconde génération. Ses enfants n’étaient dignes d’aucun poste ni d’aucune fonction, à moins de dénoncer leur père ou un autre hérétique. La même punition s’appliquait à tous ceux qui venaient en aide, d’une manière ou d’une autre, à un hérétique. Même les morts n’étaient pas épargnés : les tribunaux ordonnaient de déterrer et de brûler les cadavres de ceux qui étaient considérés comme hérétiques. L’incitation à la délation atteignit à cette époque un degré bien au-delà de celui des révolutions modernes.

Dans son étude classique sur les tribunaux de l’inquisition au Moyen-Âge, Lee souligne que tous les tribunaux et tous les juges anciens ou à venir devaient jurer d’exterminer tous ceux que l’Église considérait comme hérétiques, faute de quoi ils perdaient leurs postes. Tout chef temporel qui négligerait, ne fût-ce qu’une seule année, l’appel de l’Église à épurer ses terres des hérétiques, verrait ses possessions tomber dans l’escarcelle de celui qui anéantirait et exterminerait les hérétiques. L’édit de foi, promulgué pour les tribunaux de l’inquisition pour poursuivre les hérétiques, mobilisait tout le peuple à leur service ; il incombait alors à chacun de dénoncer autrui et d’informer les tribunaux de toute acte d’infidélité ou d’hérésie." [13]

Sheikh Muhammad ʿAbduh dit à propos des tribunaux de l’inquisition : "L’influence de l’inquisition s’accentua au point que les gens de l’époque disaient qu’il était presque impossible d’être chrétien et de mourir dans son lit." Il ajoute : "Entre la date de leur création en 1481 et jusqu’en 1808, les tribunaux de l’inquisition condamnèrent 340000 personnes dont 200000 furent brûlées vives."

Il n’y avait là rien de nouveau pour le christianisme, étant donné que sa propagation, au cours des premiers siècles, s’était faite généralement en donnant aux gens le choix entre la conversion et l’épée. D’après Prévault, les historiens estiment le nombre de personnes tuées par le christianisme, lors de son expansion en Europe, entre sept millions d’individus au minimum et quinze millions au maximum [14]. L’horreur de ces chiffres est d’autant plus grande que le nombre d’habitants en Europe à cette époque n’était que peu de chose comparé à aujourd’hui.

Ces horreurs et ces massacres commis par les chrétiens contre leurs opposants trouvaient un appui dans la Bible, qui dit au sujet de ces opposants : "Vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous abattrez leurs idoles, et vous brûlerez au feu leurs images taillées". La Bible recommande également de brûler les villes conquises et de tuer tous leurs habitants : hommes, femmes et enfants. Ceux qui commettaient ces actes barbares prétendaient se rapprocher de Dieu et exécuter Sa Volonté, en faisant d’ores et déjà goûter à Ses ennemis quelques-uns des supplices qui les attendaient dans l’au-delà. C’est ce qu’exprima, au XVIe siècle, la Reine de l’Angleterre catholique, Marie Tudor, qui déclara : "Puisque les âmes hérétiques seront brûlées éternellement en enfer, rien n’est plus légitime que d’imiter le châtiment divin et de les brûler sur terre". [15]

P.-S.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî, Ghayr Al-Muslimîn fî Al-Mujtamaʿ Al-Islâmî, disponible en ligne sur le site Qaradawi.net.

Notes

[1Conférer Ma’sât Al-Islâm Al-Jarîh fî Al-Habashah (Le Drame de l’Islam blessé en Éthiopie), et le rapport rédigé par deux étudiants éthiopiens d’Al-Azhar sur la condition des musulmans en Éthiopie, rapport que Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî a publié dans son livre Kifâh Dîn (Combat d’une religion) sous le titre : "Les loups d’Éthiopie dévorent l’Islam". Conférer également dans la Série des Contrées des Peuples Musulmans, le livre du Professeur Mahmûd Shâkir intitulé Arîtiryâ Wal-Habashah (L’Érythrée et l’Éthiopie), éditions Al-Aqsâ, Amman.

[2Conférer la section intitulée "La condition des musulmans en URSS", dans le livre de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî intitulé Al-Islâm fî Wajh Az-Zahf Al-Ahmar (L’Islam face à l’expansion rouge).

[3La philosophie des révolutionnaires communistes et assimilés est fondée sur l’idée que la violence est indispensable pour diffuser la culture révolutionnaire, pour entretenir la dynamique révolutionnaire et pour préserver la pureté de cette dynamique. Selon eux, le mouvement adopte la violence afin de secouer le peuple et le réveiller de sa torpeur, afin de le stimuler encore et toujours à l’action, et afin d’affûter sa conscience révolutionnaire. La violence signifie que la révolution soit constamment présente dans l’esprit du peuple et qu’elle ne disparaisse jamais de sa conscience. En d’autres termes, la violence est un moyen d’empêcher le peuple de voir inconsciemment dans la révolution un élément de tradition, car cela signifierait la mort de la révolution, du Docteur Nadîm Al-Baytâr, dans Al-Aydiyûlûjiyyah Al-Inqilâbiyyah (L’Idéologie révolutionnaire), section "La violence révolutionnaire", p. 701.

[4Conférer le livre du Docteur Nadîm Al-Baytâr, Al-Aydiyûlûjiyyah Al-Inqilâbiyyah (L’Idéologie révolutionnaire), éditions Al-Mu’assassah Al-Ahliyah, Beyrouth, pp. 706-707.

[5Ibid, p. 688.

[6Conférer le "Discours du Camarade Khrouchtchev au XXème Congrès du Parti Communiste", traduit par Mâhir Nasîm, présenté par le Professeur ʿAbbâs Al-ʿAqqâd, publié par la Bibliothèque anglo-égyptienne aux éditions Ar-Risâlah.

[7Conférer Al-Islâm Wan-Nasrâniyyah maʿ Al-ʿIlm Wal-Madaniyyah (L’Islam et le Christianisme à l’aune de la Science et de la Civilisation), pp. 36-37, huitième édition.

[8Conférer Al-Aydiyûlûjiyyah Al-Inqilâbiyyah (L’Idéologie révolutionnaire), p. 714.

[9Conférer le livre du Docteur Ahmad Shalabî, Al-Masîhiyyah (Le Christianisme), pp. 51-52.

[10Conférer Al-Aydiyûlûjiyyah Al-Inqilâbiyyah (L’Idéologie révolutionnaire), p. 710.

[11L’orthographe du nom de cet auteur n’est pas certaine. NdT

[12Ibid, p. 716.

[13Ibid, pp. 586-588.

[14Conférer le livre de l’Imâm Muhammad ʿAbduh Al-Islâm Wan-Nasrâniyyah maʿ Al-ʿIlm Wal-Madaniyyah (L’Islam et le Christianisme à l’aune de la Science et la Civilisation).

[15Conférer Al-Aydiyûlûjiyyah Al-Inqilâbiyyah (L’Idéologie révolutionnaire), p. 714.

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