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La visite de la tombe du Messager

samedi 7 janvier 2006

Question

Est-il illicite de voyager dans le but de visiter la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui — ?

Réponse de Sheikh ʿAtiyyah Saqr

De toutes les tombes, il est particulièrement recommandé de visiter la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui —, ou plutôt de rendre visite au Prophète dans sa tombe. Al-Qastillânî consacra à ce sujet tout un chapitre dans Al-Mawâhib Al-Laduniyyah. De même, As-Samhûdî y consacra un chapitre de son livre Wafâ’ Al-Wafâ où il cita de nombreuses narrations dont Adh-Dhahabî dit : « Leurs chaînes de garants ne sont pas fortes (layyinah) mais elles se renforcent les unes les autres, elles ne comportent aucun narrateur accusé de mensonge. »

Le Juge ʿIyâd rapporta que la destination du voyage dans le but de la visite n’est autre que la mosquée de Médine étant donné sa proximité avec la noble tombe et que le visiteur a pour dessein de glorifier celui qui y réside, comme s’il était vivant, et que son dessein n’est pas de glorifier l’emplacement de la tombe en soi mais plutôt celui qui y réside.

La visite rendue au Prophète — paix et bénédictions sur lui — est une visite rendue à sa mosquée dont le mérite est établi par le hadîth : « Une prière accomplie dans ma mosquée vaut mieux que mille prières accomplies dans toute autre mosquée, sauf la Mosquée Sacrée. » De plus, la visite rendue aux tombes des prophètes et des gens pieux, en ce qu’elle comporte comme recherche de la bénédiction (tabarruk), est recommandée comme cela est rapporté par l’Imâm Al-Ghazâlî dans Al-Ihyâ’. La recherche de la bénédiction n’est pas interdite en soi, mais elle peut s’accompagner de manifestations que la religion réprouve. Par exemple :

  1. Faire des circumambulations (tawâf) autour de la tombe, ce qui est détestable à cause de sa similitude avec les circumambulations autour de la Maison Sacrée.
  2. Se frotter à la tombe et l’embrasser pour obtenir la bénédiction. L’Imâm Al-Ghazâlî dit à ce sujet : « Il ne fait pas partie de la sunnah de toucher l’édifice ni de l’embrasser. Se tenir à distance serait même plus respectueux. » Deux opinions furent rapportées de la part de Ahmad Ibn Hanbal sur cette question. Dans Khulâsat Al-Wafâ, on rapporta ce qui suit : « Dans son livre Al-ʿIlal was-Su’âlât, ʿAbd Allâh Ibn Ahmad Ibn Hanbal dit : “J’interrogeai mon père au sujet d’un homme qui toucherait la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui — et l’embrasserait pour obtenir la bénédiction et qui en ferait autant avec le minbar dans l’espoir d’être rétribué.” Il me répondit : “Il n’y a pas de mal à le faire.” Abû Bakr Al-Athram dit : “J’interrogeai Abû ʿAbd Allâh — Ahmad Ibn Hanbal — au sujet d’un individu qui touche la tombe du Prophète et s’y frotte, il me répondit : “Je ne connais pas cette pratique.” ” » Il se peut que l’autorisation soit rapportée au sujet de la recherche de la bénédiction par le biais du minbar et non pas par le biais de la tombe. On rapporta en effet dans Al-Ihyâ’ d’Al-Ghazâlî au sujet de la recherche de la bénédiction par le biais des reliques prophétiques : « Il est recommandé de poser la main sur le pommeau (rummânah) sur lequel s’appuyait le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — pendant les sermons. » Ibn Taymiyah rapporta dans As-Sirât Al-Mustaqîm, d’après Ahmad Ibn Hanbal, d’après Ibn ʿUmar, que : « Ahmad Ibn Hanbal et d’autres tenaient pour autorisé le fait de se frotter au minbar et au pommeau, ce qui correpond aux emplacements où le Prophète s’installait et posait sa main. Il n’autorisa pas que l’on se frotte à la tombe. Certains de nos compagnons rapportèrent un récit où il aurait tenu cela pour autorisé, car ayant accompagné un cortège funèbre, Ahmad aurait mis la main sur la tombe et fait quelque invocation en faveur du défunt. Il y a une différence évidente entre les deux situations. Al-Bukârî rapporta de manière authentique que ʿAbd Allâh Ibn Salâm recherchait la bénédiction par le biais d’une carafe où le Prophète buvait et par le biais des endroits où il priait. »
  3. Faire des invocations auprès de la tombe. De telles invocations doivent obligatoirement être adressées à Allâh — Exalté soit-Il — car Il est le seul à pouvoir octroyer le bien et infliger le mal. Il n’est pas permis de les adresser au gisant quel que soit son rang. Quant au tawassul et le fait de le prendre pour intercesseur auprès d’Allâh (istishfâʿ), nous avons déjà clarifié leur statut.

    Concernant le fait d’invoquer Allâh lors de la visite des tombes, certains affirmèrent que les circonstances sont plus propices à l’exaucement des invocations à cause du climat de spiritualité que ressent celui qui formule des invocations à proximité d’un personnage pieux qu’il aime et estime. D’autres dirent que les invocations dans ces endroits ne se distinguent en rien des invocations formulées ailleurs. Dans cette dernière catégorie, il y a Ibn Taymiyah qui dit : « Se rendre auprès des tombes pour dire des invocations en espérant qu’elles soient mieux reçues qu’à tout autre endroit n’a point été institué par Allâh et Son Messager ; cela n’a point été pratiqué par les Compagnons ni les Successeurs, ni par les Imâms des musulmans, et n’a point été mentionné par les Imâms pieux nous ayant précédé. » Cependant, cela n’implique pas que ce soit interdit. Toujours est-il que l’interdiction pourrait être formulée par précaution et par obstruction aux prétextes conduisant à invoquer le gisant avec ou au lieu d’Allâh.

    Par ailleurs, les invocations dites lors de la visite du Prophète — paix et bénédictions sur lui — dans sa tombe soulèvent la question de l’orientation à prendre par l’invocateur : doit-il se tenir face à la qiblah ou se tenir face à la tombe honorée ? Le Juge ʿIyâd rapporta dans son ouvrage Ash-Shifâ bi-Taʿrruf Huqûq Al-Mustafâ le récit du face à face opposant l’Imâm Mâlik Ibn Anas à Abû Jaʿfar Al-Mansûr dans la mosquée prophétique. L’Imâm Mâlik lui dit : « Ô Prince des Croyants, n’élève pas la voix dans cette mosquée car Allâh — Exalté soit-Il — éduqua certaines personnes en leur ordonnant : « N’élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte. » [1], Il en flatta d’autres disant : « Ceux qui auprès du Messager d’Allâh baissent leurs voix sont ceux dont Allâh a éprouvé les cœurs pour la piété. Ils auront un pardon et une énorme récompense. » [2] et Il en blâma d’autres disant : « Ceux qui t’appellent à haute voix de derrière les appartements, la plupart d’entre eux ne raisonnent pas. » [3] Or, le respect qui lui est dû est invariable, qu’il soit vivant ou mort. » Abû Jaʿfar entendit raison et lui demanda : « Ô Abû ʿAbd Allâh, dois-je me tenir face à la qiblah et dire mes invocations ou me tenir face au Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — ? » Il lui répondit : « Pourquoi te détournerais-tu de lui alors qu’il est ton faire-valoir (wasîlah) et le faire-valoir de ton père Âdam — paix sur lui — le jour de la résurrection ? Au contraire, tourne-toi vers lui et demande à ce qu’il soit ton intercesseur, Allâh le fera intercéder en ta faveur. Allâh — Exalté soit-Il — dit : “Si, lorsqu’ils ont fait du tort à leurs propres personnes ils venaient à toi en implorant le pardon d’Allâh et si le Messager demandait le pardon pour eux, Ils trouveraient, certes, Allâh, Très Accueillant au repentir, Très Miséricordieux.” [4] »

    Ibn Taymiyah qualifia cette narration de mensonge. Az-Zurqânî lui répliqua dans son commentaire de Al-Mawâhib Al-Laduniyyah d’Al-Qastillânî disant que tous les narrateurs de ce récit sont fiables et ne comptent aucun forgeur ni menteur parmi eux. Il répliqua également à sa thèse affirmant que Mâlik détestait que l’on s’orientât face à la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui — pendant les invocations rappelant que les références malékites regorgent du fait qu’il est recommandé de faire des invocations près de la tombe et de se tenir face à elle, tout en la touchant de la main. Il ajouta : « Telle est aussi la position d’Ash-Shâfiʿî et de la majorité, et cela correspond à la position rapportée de la part d’Abû Hanîfah. » Ibn Al-Humâm dit : « L’avis rapporté selon lequel il faudrait se tourner face à la qiblah est récusé par la narration provenant d’Ibn ʿUmar selon laquelle la sunnah consiste à se tenir face à la tombe honorée, le dos à la qiblah. Telle est l’opinion juste de l’école d’Abû Hanîfah. Le rapport d’Al-Kirmânî selon lequel l’avis d’Abû Hanîfah serait le contraire n’a pas de valeur, car le Prophète est vivant, et quiconque rend visite à un vivant se tourne vers lui. » De même, An-Nawawî soutint cette position dans son ouvrage Al-Adhkâr. Nous avons abordé succinctement cette question dans notre étude précédente sur le tawassul.

Bien qu’il soit recommandé de rendre visite aux tombes des Prophètes et des gens pieux, il convient de garder à l’esprit l’interdiction d’en faire des lieux de culte ou d’en faire une fête. De nombreuses narrations furent rapportées à ce sujet, dont la parole du Prophète — paix et bénédictions sur lui — : « Dieu a maudit les Juifs et les Chrétiens car ils ont pris les tombes de leurs Prophètes comme lieux de culte. » et aussi sa parole : « Seigneur, fais que ma tombe ne soit pas une idole à laquelle on rend un culte. Dieu est très courroucé contre ceux qui prennent les tombes de leurs prophètes pour des lieux de culte. » Il a aussi dit : « Que vos maisons ne soient pas comme les tombes, ne prenez pas ma tombe pour une fête, et priez sur moi car votre prière me parvient où que vous soyez. »

On entend par « prendre les tombes comme lieux de culte » le fait de vouer un culte aux tombes ou aux gens qui y reposent, ce qui est abominable, car le culte doit être rendu à Dieu exclusivement. C’est aussi la signification de prendre la tombe pour une idole à laquelle on rend un culte. Le terme « masjid » désigne ici tout lieu de culte, que ce soit la prière ou toute forme de culte. On entend par « en faire une fête » le fait de chercher à se rapprocher de Dieu à proximité des tombes à des occasions et à dates particulières, à l’instar des fêtes.

Certains dirent que ce hadîth interdit le fait de négliger sa tombe, de s’en éloigner, et de ne lui rendre visite qu’à certaines occasions comme les fêtes. Ce hadîth incite ainsi à rendre visite à la tombe du Prophète régulièrement. Il s’agit de l’une des interprétations possibles de ce hadîth. As-Samhûdî écrivit dans Khulâsat Al-Wafâ : « Ce hadîth fut narré lorsque Al-Hasan Ibn Al-Hasan ou ʿAlî Ibn Al-Husayn vit un homme veiller à rendre visite quotidiennement à la tombe du Prophète — paix et bénédictions sur lui — et à s’en rapprocher exagérément et que l’Imâm Mâlik jugea cela détestable sauf pour une personne rentrant de voyage. On rapporta également au sujet de ce hadîth que le Hâfidh Al-Mundhirî commenta le hadîth « Ne faîtes pas de ma tombe une fête » disant : “Il se peut que ce hadîth soit une incitation à rendre visite (à la tombe du Prophète) fréquemment et à ne pas le négliger au point qu’on ne lui rende visite qu’à certaines occasions comme si c’était une fête. Cette interprétation est coroborrée par la phrase « Que vos maisons ne soient pas comme les tombes » c’est-à-dire ne cessez pas d’y accomplir la prière.” As-Subkî dit : “Il se peut que sa signification soit : Ne fixez pas à la visite une date exclusive, ou encore n’en faîtes pas une fête où l’on disposerait des décorations et l’on se rassemblerait, comme cela se fait habituellement lors des fêtes. Il convient en effet de rendre visite, de saluer et de s’en aller.” »

Quoiqu’il en soit le recours aux tombes des prophètes, et similairement celles des gens pieux, pour se rapprocher de Dieu se justifie par la présence de leurs occupants et la recherche de la bénédiction auprès d’eux — comme nous l’avons dit précédemment — tout en veillant à ce que le culte soit rendu exclusivement à Dieu. Certains Compagnons, comme ʿAbd Allâh Ibn Umm Maktûm, insistaient pour que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — accomplisse la prière dans leur maison afin d’en faire un lieu de culte. De même, Ibn ʿUmar mettait un point d’honneur à relever tous les endroits et toutes les traces du Prophète — paix et bénédictions sur lui —. Al-Bukhârî rapporta dans son Sahîh, d’après Mûsâ Ibn ʿUqbah : « Je vis Sâlim Ibn ʿAbd Allâh s’arrêter à certains emplacements particuliers dans la rue et y accomplir la prière, expliquant que son père — ʿAbd Allâh Ibn ʿUmar — y priait également car il avait vu le Prophète — paix et bénédictions sur lui — y prier. » Mûsâ dit également : « Nâfiʿ m’a dit que Ibn ʿUmar priait à ces endroits. » Ahmad Ibn Hanbal autorisa cela — selon Ibn Taymiyah — mais jugea détestable d’en faire une fête coutumière, à cause du récit selon lequel ʿUmar aurait vu des gens se rendre à un endroit particulier pour prier car le Prophète — paix et bénédictions sur lui — y avait prié et leur aurait dit : « C’est ainsi que périrent les nations précédentes, elles transformèrent les traces de leurs Prophètes en lieux de culte. Si vous vous trouvez à cet endroit au moment de la prière, priez-y, sinon passez votre chemin. » ʿUmar interdit que l’on s’impose cette pratique et d’en faire une habitude. Mais si cela se produit de manière occasionnelle non préméditée, cela ne pose pas de problème.

La recherche de la bénédiction — dans des limites raisonnables — comme nous l’avons vu précédemment n’est pas interdite. En effet, les Compagnons recherchaient la bénédiction par le biais des reliques du Prophète — paix et bénédictions sur lui —. On rapporte dans le Sahîh d’Al-Bukhârî que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — portait une bague en argent, celle-ci alla ensuite à Abû Bakr, puis à ʿUmar, puis à ʿUthmân jusqu’à ce qu’elle tombe dans le puits de Arîs. Elle portait l’inscription « Mohammad Rasûl Allâh » (Mohammad le Messager de Dieu). D’après certaines narrations, cette bague resta en possession de ʿUthmân pendant six ans. On aura tout tenté pour la repêcher du puits sans succès. Le puits de Arîs se situe à proximité de la mosquée de Qubâ’ et est appelé « Bi’r Al-Khâtim » (le puits de la bague). Al-Bukhârî rapporta également que Az-Zubayr Ibn Al-ʿAwwâm possédait un harpon dont il frappa ʿUbaydah Ibn Saʿîd Ibn Al-ʿÂs le jour de Badr. Le Prophète demanda à l’avoir, et Az-Zubayr le lui donna. Il en reprit possession au décès du Prophète. Puis Abû Bakr, ʿUmar, ʿUthmân et ʿAlî le lui demandèrent, tour à tour. Al-Bukhârî rapporta également que ʿUmar — qu’Allâh l’agrée — n’abattit l’arbre sous lequel s’était déroulé le pacte d’Ar-Ridwân que lorsque les gens divergèrent à son sujet et au sujet de son emplacement.

Complément

Dans sa fatwa du 22 juin 1940, Sheikh ʿAbd Al-Majîd Salîm dit en substance :

Ibn Taymiyah interdit l’inhumation des morts dans les mosquées. Dans l’une de ses fatwas, il dit : « Il n’est pas permis d’enterrer un mort dans une mosquée. Si la mosquée est plus ancienne que la tombe, on rétablit la situation soit en nivelant la tombe, soit en exhumant le mort s’il n’est pas ancien. L’interdiction se justifie par la prévention de prier vers la tombe. » Ibn Al-Qayyim dit dans Zâd Al-Maʿâd : « L’Imâm Ahmad et d’autres sont d’avis que lorsqu’un mort est enterré dans une mosquée, il doit être exhumé. De même, Ibn Taymiyah dit : “En islam, une mosquée et une tombe ne se réunissent point. Si cela survient, on tranche en faveur du plus ancien.” »

An-Nawawî dit dans Sharh Al-Muhadhdhab : « Les textes d’Ash-Shâfiʿî et des compagnons [5] concordent sur le caractère détestable de la construction d’une mosquée au-dessus d’une tombe, que le gisant soit pieux ou non, et ce, en vertu des hadîths dans leur ensemble. Ash-Shâfiʿî et les compagnons disent : “La prière en direction des tombes est détestable, que le gisant soit pieux ou non.” Le Hâfidh Abû Mûsâ dit : “L’Imâm Az-Zaʿfarânî — qu’Allâh lui fasse miséricorde — dit : “On ne prie point en direction d’une tombe, ni devant elle, ni en quête de la bénédiction, ni pour la glorifier, en vertu des hadîths.” (fin de citation)” »

L’opinion la plus correcte est que si la prière vise à glorifier la tombe, elle est illicite et nulle car c’est de l’associationnisme (shirk). Si elle ne comporte aucune intention de glorification, elle est valide mais détestable, si la tombe se trouve devant l’orant. Mais si la tombe se trouve derrière l’orant, à sa droite ou à sa gauche, cela n’est pas détestable. [6]

P.-S.

Traduit de l’arabe de l’encyclopédie de fatwas d’Al-Azhar.

Notes

[1Sourate 49, Al-Hujurât, Les Appartements, verset 2.

[2Sourate 49, Al-Hujurât, Les Appartements, verset 3.

[3Sourate 49, Al-Hujurât, Les Appartements, verset 4.

[4Sourate 4, An-Nisâ’, Les Femmes, verset 64.

[5Il s’agit ici des compagnons d’Ash-Shâfiʿî c’est-à-dire les savants de l’école shaféite. NdT.

[6Voir aussi les fatwas de Sheikh Ash-Shaʿrâwî à ce sujet. NdT.

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