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Défense du dogme et de la loi de l’Islam contre les atteintes des orientalistes
Section : Les Sectes

Le Bahâ’isme au service du colonialisme

jeudi 16 septembre 2004

Le premier chef de cette secte [1] commença par se présenter comme l’annonciateur du Mahdî [2], ou tout du moins comme la porte (bâb) qui y mène. Par la suite, il proclama qu’il était lui-même le Mahdî attendu. Après quoi, il prétendit au statut de prophète. Cette prétention ne cessa d’évoluer jusqu’à la proclamation qui fut sienne selon laquelle il était une théophanie et une incarnation divine.

Si `Alî Muhammad - alias le Bâb (la Porte) - a progressé par ces étapes successives, son successeur Mirzâ Husayn `Alî s’est estimé supérieur à son prédécesseur : il prétendit donc dès le début que l’Esprit de Dieu resplendissait en lui et que, par conséquent, il était supérieur à tous les autres Prophètes. De ce fait, il avait le droit de légiférer aux hommes la religion parfaite qui les réunirait tous et qui panserait leurs blessures. Il se fit appeler Bahâ’ Allâh, la Splendeur de Dieu...

Son fils `Abbâs vint ensuite conforter cette chimère et raffermir ses fondements ; il se fit appeler `Abd Al-Bahâ’, le Serviteur de la Splendeur...

Que ce soit dans ses derniers développements ou dans ses premiers débuts, le Bahâ’isme reste une abjuration et un reniement de l’Islam. Ses chefs ont aboli les prescriptions islamiques que sont la prière, le jeûne, le pèlerinage, le jihâd, les châtiments corporels, le talion ainsi que tous les préceptes apportés par le Livre et la Sunnah.

En outre, les Bahâ’îs ne croient pas au Jour Dernier, au Paradis et à l’Enfer, comme nous, Musulmans, y croyons.

Le Bâb renia la résurrection telle qu’elle est exposée et décrite par le Coran ; il adopta à la place l’interprétation qu’en donnaient les Bâtinites [3], ou, devrions-nous plutôt dire, son abjuration par les Bâtinites. Il dit au sujet de la résurrection qu’il s’agit de l’avènement de l’Esprit divin dans une nouvelle manifestation humaine. Être ressuscité, c’est croire, selon lui, à la divinité de cette manifestation !

Au sujet de la rencontre de Dieu le Jour de la Résurrection, il dit que c’est la rencontre du Bâb, car il est lui-même Dieu ! Au sujet du Paradis, il dit que c’est la joie spirituelle que ressent celui qui croit à cette Manifestation divine. Au sujet de l’Enfer, il dit que c’est la privation de la connaissance de Dieu lors de Ses apparitions dans des manifestations humaines !

Il prétendit également qu’il était l’intermonde (barzakh) évoqué dans le Coran [4], car il se situait entre Moïse et Jésus.

Les Bahâ’îs adoptèrent les revendications pacifistes qu’ils reprirent à leur compte, non pas en tant qu’idées prônées par certains politiques de la terre, mais bel et bien en tant que révélation descendant sur eux du ciel.

Le colonialisme fournit de gros efforts pour soutenir ces gens, afin que leur voix s’élève et que leur cercle d’influence s’élargisse.

Ce fut à Saint Jean d’Âcre - lieu choisi par le colonialisme pour devenir le quartier général du Bahâ’isme - qu’Al-Bahâ’ et son fils entreprirent de répandre leurs principes.

Les colonisateurs réunirent chez `Abd Al-Bahâ’ leurs journalistes, à qui ils avaient rédigé les questions qu’ils poseraient au chef religieux, comme dans toute bonne conférence artificielle.

Et on rédigea pour `Abd Al-Bahâ’ les réponses qu’il devrait apporter à ces questions. Tout cela fut ensuite publié dans les journaux occidentaux, qui firent l’apologie du Bahâ’isme, présenté comme étant une religion visant à rapprocher l’Orient de l’Occident et à œuvrer pour que le monde devienne une nation unique dont la devise serait la fraternité, l’amour et la paix. Les Occidentaux - et autres ennemis des Arabo-musulmans - furent heureux d’entendre l’appel de ce grand Oriental musulman - comme ils le prétendaient -, et écrivirent à son sujet maints articles élogieux, parce qu’il était un prédicateur d’amour et de paix, ou plutôt un prédicateur de démolition de l’Islam, comme ils le pensaient et s’en réjouissaient. Ce fut ainsi que le Bahâ’isme fit parler de lui en Angleterre, en Amérique et en Russie.

Et pourquoi n’en serait-il pas ainsi, alors que `Abd Al-Bahâ’ glorifiait le sionisme et le croisisme [5], lui, le vieillard aux cheveux blancs qui se prétendait Musulman ? Et ce, au moment où l’on mettait au point les stratégies qui permettraient d’exterminer l’Islam et sa nation.

Les maîtres du collaborateur furent d’avis de détourner l’attention des masses de sa réalité. Il pénétrait ainsi dans les grandes mosquées et se rendait au chevet des malades, emmitouflé dans ses habits ecclésiastiques constitués d’un diadème et d’une pèlerine, portant une barbe fournie et animé par la ruse et la méchanceté...

Les Anglais invitèrent `Abd Al-Bahâ’ pour une promenade en Europe ; il arriva en Suisse en 1911 et s’installa dans un somptueux hôtel.

Ce fut là que ses maîtres lui organisèrent une conférence de presse. `Abd Al-Bahâ’ éblouit son auditoire par son apparence et ses discours. Il les éblouit notamment par cet appel qu’il lança :
« N’êtes-vous pas les branches et les feuilles d’un message unique ? N’êtes-vous pas embrassés par ces instants où les regards de la Miséricorde divine est posée sur vous ? Ô peuple, hâtez-vous vers la concorde. »

On questionna ensuite `Abd Al-Bahâ’ sur un homme qui abandonnerait la religion pour se consacrer uniquement à l’étude de l’économie. `Abd Al-Bahâ’ n’eut aucun scrupule à faire éclater son hérésie de la manière la plus sournoise, chose qui, au demeurant, lui était devenue familière. Il répondit à son interlocuteur : « Les possesseurs de telles âmes s’occupent de la vraie religion. »

Les guerres sanglantes qui se déclarèrent à cette époque poussèrent un grand nombre d’écrivains à mettre leur plume au service de la paix. Le plus célèbre d’entre eux était le grand écrivain russe Tolstoï, dont `Abd Al-Bahâ’ accaparait les idées pour se les attribuer, afin que les gens pensent qu’il était lui aussi un soldat de la paix : ainsi, personne ne s’en méfierait. Ce fut la raison pour laquelle son appel à la paix trouva un écho favorable lorsqu’il débarqua à Londres.

On lit par ailleurs dans l’Évangile de Matthieu la sentence suivante : « Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. » [6]

On y lit également : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » [7]

`Abd Al-Bahâ’ a volé tout cela à Londres, où il dit à son auditoire : « Un bahâ’î [...] aime tous les hommes comme ses frères [...] ; s’il est frappé, il ne rend pas le coup. Il ne parle pas en mal [...]. »

Il voulait démontrer qu’il était un véritable croisé, tout en se faisant passer pour un chantre de l’humanisme ! Nous connaissons pourtant l’histoire du croisisme, faite de meurtre, de décimation, de destruction et d’avilissement des peuples. Le Bahâ’isme, enfant gâté du croisisme, a poursuivi sur la même lancée, tuant par le poison, et décimant par la serpe.

A Londres, `Abd Al-Bahâ’ ne put s’empêcher de prononcer la flagornerie qui allait abattre sa doctrine. Il dit que les hommes avaient oublié les enseignements des Prophètes d’Israël, les enseignements du Christ ainsi que les enseignements des autres maîtres religieux et qu’Al-Bahâ’ était donc venu les restaurer.

Dans ce propos, `Abd Al-Bahâ’ admet donc que son père est seulement un rénovateur religieux.

Où est alors passée la divinité créatrice et toute-puissante qu’il lui attribuait auparavant ?

`Abd Al-Bahâ’ se fit également un devoir de déclarer publiquement son rattachement servile à la nation anglaise. Il dit : « J’ai été attiré ici [...] par le magnétisme de votre amour et de votre sympathie. »

Puis : « [...] et je peux dire que je connais [la nation anglaise]. Ceux que j’ai rencontrés sont vraiment des âmes travaillant pour la paix et l’unité. »

Et enfin : « Il était dit que Londres serait un lieu de grande proclamation pour la Foi. »

C’est-à-dire un lieu de grande proclamation pour la Foi bahâ’îe...

Dans ses discours, il médisait de la nation arabe et la calomniait, en vertu de quoi on lui manifesta tous les hommages que rendait l’Angleterre à ceux qui la servaient et lui faisaient preuve de loyauté.

Les pasteurs des églises dans lesquelles prêcha `Abd Al-Bahâ’ ne purent s’empêcher de dévoiler la réalité du Bahâ’isme, et l’influence dominatrice exercée sur lui par le croisisme. Le pasteur de l’église de City Temple déclara après le prêche que donna `Abd Al-Bahâ’ dans son église : « Le mouvement bahâ’î est très ressemblant, je pense que je pourrais dire identique, au dessein spirituel de la Chrétienté. En vérité, l’Est et l’Ouest se sont rencontrés ce soir en ce lieu sacré. » [8]

Le pasteur de l’église Saint Jean fit de même, allant jusqu’à demander à `Abd Al-Bahâ’ d’invoquer Dieu pendant qu’ils seraient agenouillés.

Le bonheur des Anglaises qui l’écoutaient était immense. L’une d’entre elles dit au sujet de l’une de ses assemblées : « On sentait qu’on pouvait perdre toute timidité. »

Tel est l’effet du Bahâ’isme sur les femmes : il les pousse à commettre ce que bon leur semble en présence des hommes, sans la moindre crainte de Dieu, sans le moindre remords, sans le moindre sentiment de culpabilité.

`Abd Al-Bahâ’ assista à Londres au Congrès sur les Races. C’est là qu’il fut pris de court par l’un des organisateurs du Congrès qui « qualifia d’occidentaux les idéaux de Bahâ’ Allâh en disant qu’ils se différenciaient de ceux des anciens Prophètes ».

Loin de se sentir humilié par cette vérité, et toute honte bue, le serviteur du colonialisme ne trouva d’autre issue que de réaffirmer son allégeance à l’Angleterre. Il répondit : « [...] en ces jours, la civilisation de l’Ouest a beaucoup plus évolué que celle de l’Est, et les idées et pensées des occidentaux sont beaucoup plus proches de la pensée de Dieu que celles des orientaux. »

Pour être plus clair, il ajouta que la civilisation de l’Est n’avait jamais été plus développée que celle de l’Ouest, excepté « au temps de Bouddha et de Zoroastre ». Par la suite, les illusions et les superstitions commencèrent à corrompre les croyances des orientaux, et ce, « pendant que les occidentaux continuaient à lutter sans cesse pour marcher vers la lumière ».

Le Bouddhisme que glorifie le serviteur du colonialisme est une doctrine négative présentant ses idéaux à l’humanité sous forme d’énigmes, de symboles et de mystères, et prêchant l’anéantissement de l’être en des puissances obscures.

Le Zoroastrisme, tel que nous l’enseigne l’Histoire, est quant à lui un dualisme adorant par l’amour le dieu du bien, et par la peur le dieu du mal.

Ces deux religions terrestres sont celles grâce auxquelles le serviteur du colonialisme prétend que l’Orient a dépassé la civilisation occidentale, et dont il prétend avec audace que la religion du monothéisme apportée par tous les Messagers de Dieu, y compris leur Sceau Muhammad, les a corrompues...

Le serviteur du colonialisme se rendit également au centre brahmane de Londres. Le moine brahmane déclara entre autres qu’il n’y avait aucune différence entre le Brahmanisme et le Bahâ’isme...

`Abd Al-Bahâ’, ne trouvant rien à y redire, afficha par ses gestes son approbation et sa reconnaissance...

`Abd Al-Bahâ’ demeura à Londres pendant près d’un mois. Lorsqu’il décida de partir à Paris, une grande fête fut organisée en son honneur.

Les organisateurs de cette célébration, parmi ceux qui avaient dupé `Abd Al-Bahâ’ et l’avaient détourné de la religion que lui-même avait instauré pour son père, veillèrent à consigner au cours de cette fête ses nouvelles idées par lesquelles il dépouillait le Bahâ’isme de la plus importante des caractéristiques qu’il lui attribuait : à savoir le fait qu’il s’agit une religion divine !

L’un d’eux dit : « [`Abd Al-Bahâ’] nous invite à prier en conservant une loyauté sans faille à l’égard de notre propre foi [...]. »

Un autre « expliqua que le mouvement bahâ’î travaillait pour l’unité [sans] aucune différence de couleur ou de croyance ».

Ainsi donc, le Bahâ’isme n’était plus une religion, alors que son père et lui affirmaient dans tous leurs livres qu’il s’agissait d’une religion éternelle ? Mais pourquoi tant de duplicité ?

Il dit concernant le Christ du croisisme : « Le Christ est une expression de la Réalité divine, de l’Essence unique et de l’Entité céleste, qui n’a ni commencement ni fin. Chaque cycle comprend une apparition, une révélation, une manifestation et un déclin. » [9]

Il entendait par-là que le Christ était Dieu et qu’il s’incarnait d’époque en époque dans des squelettes humains.

Il dit également : « Bien que le soleil du Christ se soit levé à l’Est, sa lumière n’est apparue qu’à l’Ouest, là où son ardeur fut la plus intense. »

La vérité dont il aurait dû témoigner était que l’Islâm avec lequel Dieu envoya Jésus n’avait rien à voir avec le croisisme établi en Occident.

Car l’Islâm est une Unité pure tandis que le croisisme est une Trinité obscure.

L’Islam atteste que Jésus fils de Marie est un homme, un Serviteur et un Messager de Dieu.

Le croisisme prêche quant à lui - ainsi que chacun le sait - que Jésus est un dieu fils de dieu !

Le serviteur du colonialisme visita Paris où il fut accueilli à bras ouverts.

Il y dit entre autres au sujet des Croisades : « Les Musulmans étaient parfois victorieux. Ils répandaient alors le sang, causaient la mort et la ruine de leurs envahisseurs. » [10] Comment donc ? Alors qu’ils ne faisaient que se défendre.

Puis il visita l’Amérique en 1912. Il y tint les propos suivants : « L’Amérique est une noble nation, le porte-étendard de la paix dans le monde, répandant la lumière dans tous les horizons. » [11]

Il prêcha dans des églises et dans des synagogues...

Il se rendit ensuite en Allemagne, à Budapest et à Vienne, avant de fouler le sable d’Alexandrie. Mais soudain, voici qu’il repartit rapidement à Haïfa en décembre 1913.

Il avait en fait reçu l’ordre de la part de ses maîtres d’accomplir ce voyage afin de préparer ce qui allait advenir par la suite.

Le retour de `Abd Al-Bahâ’ à Haïfa avait ainsi lieu au moment où la menace de la guerre pesait de tout son poids sur la politique internationale.

Il rentra donc afin de se tenir prêt à répondre aux ordres de la Grande-Bretagne, à l’endroit sur lequel elle se préparait à sauter, à l’endroit que le sionisme convoitait.

Ce fut là qu’il commença à congédier les Bahâ’îs les uns après les autres, afin de s’isoler. Il interdit ensuite qu’on lui rendît visite, afin de commettre son crime en toute liberté.

Il ne resta avec lui, parmis les Bahâ’îs, que quelques disciples qui l’aideraient dans sa trahison. Ce que nous allons mentionner constitue une preuve irréfutable qu’il était parfaitement au courant de ce qui se tramait dans les coulisses contre les Arabes et les Musulmans.

Le Bahâ’isme considère quant à lui qu’il s’agit d’une preuve que `Abd Al-Bahâ’ recevait la révélation, la révélation du colonialisme et du sionisme bien entendu !

Puis éclata la Première Guerre mondiale en 1914. `Abd Al-Bahâ’ œuvrait ardemment de son côté à détruire les forces morales, annonçant la proximité du salut grâce à l’intervention des Alliés qui sauveraient la région de la tyrannie des Turcs.

Et combien nombreux étaient ceux qui espéraient ce salut. Il œuvra donc activement avec les esclaves afin de préparer le terrain au colonialisme, démontrant ainsi qu’il était son plus loyal et son plus fidèle serviteur. Il bondissait de Saint Jean d’Âcre à Haïfa puis de Haïfa à Saint Jean d’Âcre, en passant par d’autres villes, pour répandre la corruption, la destruction, les menaces, les imprécations et la terreur et pour dissuader les gens de résister à l’envahisseur. Il réunissait les informations et les envoyait à ses maîtres, leur dévoilant tous les secrets.

Il profita d’ailleurs de l’occasion qui se présentait pour semer une grande parcelle de terre à proximité du Lac Tibériade. Il fit une abondante récolte qu’il s’en fut vendre sur le marché noir à des prix exorbitants.

Lorsque le Général Allenby frappa aux portes de la Palestine avec les troupes alliées, `Abd Al-Bahâ’ s’en alla sauter allègrement d’un endroit à l’autre, annonçant la promesse et proférant les menaces.

Haïfa tomba le 23 septembre 1918, après des affrontements qui ne durèrent guère plus d’une journée.

Le Bahâ’isme se félicite de la chute de Haïfa en ces termes : « Le bonheur était immense lorsque les troupes anglo-indiennes prirent la ville. »

Il dit également : « Depuis l’occupation britannique, un grand nombre de militaires et de fonctionnaires, issus de toutes les classes sociales, demandèrent à rencontrer `Abd Al-Bahâ’. Ils étaient heureux de pouvoir discuter avec lui. »

En avril 1920, fut organisée une grande fête en l’honneur de `Abd Al-Bahâ’, dans la maison du gouverneur militaire anglais sioniste de la Palestine.

Au cours de cette célébration, le gouverneur décerna à `Abd Al-Bahâ’, au nom de l’Empire britannique, la plus prestigieuse distinction anglaise : le titre de « Sir », c’est-à-dire « Chevalier de l’Empire britannique ».

Cette initiative éhontée de décerner cette distinction - lorsqu’on sait que l’Anglais est d’une froideur glaciale - fournit une preuve décisive sur la valeur des services rendus par le serviteur à ses maîtres, sur cette réalité qu’il s’est enfoncé dans la trahison et dans le crime !

P.-S.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, Difâ` `an Al-`Aqîdah Wash-Sharî`ah didd Matâ`in Al-Mustashriqîn, éditions Nahdat Misr, deuxième édition, janvier 1997.

Notes

[1Les informations qui suivent sont tirées du livre du Professeur `Abd Ar-Rahmân Al-Wakîl, Al-Bahâ’iyyah (Le Bahâ’isme).

[2Le Mahdî (le Bien-Guidé) est une figure eschatologique de l’Islam. Ce sera le Calife des Musulmans qui apparaîtra à la fin des temps. Son règne sera une ère de justice et de prospérité, à l’image du règne des quatre Califes Bien-Guidés. Son nom sera Muhammad Ibn `Abd Allâh, comme le Prophète, et sera un descendant de ce dernier. C’est sous son règne que Jésus reviendra sur terre en tant que disciple du Prophète Muhammad et membre de la Communauté musulmane. NdT

[3Les Bâtinites sont une secte ésotérique de l’Islam. NdT

[4Al-barzakh désigne ce qui sépare deux milieux ou deux mondes. En géographie, ce terme se traduit par isthme, une bande de terre séparant deux mers. Dans la terminologie musulmane, cela désigne le monde transitoire entre la vie terrestre et la vie éternelle après le Jugement Dernier. Ce terme est parfois traduit par intermonde. NdT

[5Le croisisme est un néologisme que nous avons créé pour traduire le concept arabe de salîbiyyah, substantif issu de salîb qui signifie "croix". Le croisisme désigne une mentalité se réclamant du Christianisme, utilisant la religion pour réaliser des desseins expansionnistes ou impérialistes, plus particulièrement dirigés contre le monde musulman. Le croisisme a souvent été identifié au Christianisme dans l’histoire de l’Église, bien que ce dernier en soit innocent. Le croisisme n’a cessé de s’exprimer tout au long de l’histoire, ses manifestations les plus violentes ayant été les Croisades et la colonisation. Le croisisme est au Christianisme ce que le sionisme est au Judaïsme. NdT

[6Évangile de Matthieu, chapitre 5, verset 39. NdT

[7Évangile de Matthieu, chapitre 5, verset 44. NdT

[8Ces deux phrases ont été en fait prononcées par deux personnes différentes : la première est due au Révérend R. J. Campbell, pasteur de l’église de City Temple ; la seconde est due à l’Archidiacre Wilberforce, pasteur de l’église Saint Jean de Westminster. NdT

[9Conférer Abdu’l-Baha à Londres, traduction française de Cyril Tirandaz. NdT

[10Conférer The Promulgation of Universal Peace (La Promulgation de la Paix universelle) ; traduit de l’anglais par nos soins. NdT

[11Ibid ; traduit de l’anglais par nos soins. NdT

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