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Introduction aux sourates du Coran
Section : Sourates 61 à 70

Sourate Al-Munâfiqûn (Les Hypocrites)

mercredi 5 septembre 2001

Nom

La sourate tire son nom de la phrase : "idhâ jâ’aka-l-munâfiqûna" ("Lorsque les hypocrites viennent vers toi") du verset 1. Il s’agit du nom de la sourate ainsi que du thème traité, car on y passe en revue la conduite et l’attitude des hypocrites eux-mêmes.

Période de Révélation

Comme nous l’expliquerons plus bas, cette sourate fut révélée soit pendant le voyage de retour du Saint Prophète de sa campagne contre les Banû Al-Mustaliq, soit immédiatement après son arrivée à Médine. Dans l’introduction à la sourate An-Nur, nous établîmes avec force argument et par des recherches que la campagne contre les Banû Al-Mustaliq avait eu lieu au mois de Sha`bân de l’an 6 de l’hégire. Ainsi la date de révélation de cette sourate est précisément déterminée.

Contexte Historique

Avant de mentionner l’incident particulier à propos duquel la sourate fut révélée, il est nécessaire de s’intéresser à l’histoire des hypocrites de Médine, car l’incident qui se produisit à cette occasion n’était pas un hasard. Il y avait en effet toute une série d’autres événements liés qui y aboutirent finalement. Avant l’émigration du Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — vers Médine, pour mettre un terme à leurs rivalités mutuelles et à leurs guerres civiles, les tribus des Aws et des Khazraj, s’étaient mises d’accord sur la nomination d’un chef et se préparaient à couronner cet homme. Il s’agissait du chef des Khazraj, `Abdullâh Ibn Ubayy Ibn Salûl. Muhammad Ibn Ishâq affirme que l’autorité de cet homme au sein des Khazraj n’avait jamais été contestée et jamais les Aws ni les Khazraj ne s’étaient ralliés sous le commandement d’un seul homme auparavant.

Telle était la situation quand le message de l’Islam atteignit Médine. Les personnes d’influence de ces deux tribus commencèrent à se convertir à l’Islam. Avant l’Emigration, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — fut invité à venir à Médine. Notre maître Al-`Abbâs Ibn `Ubâdah Ibn Nadlah Al-Ansârî souhaita différer l’invitation pensant que `Abdullâh Ibn Ubbay se joindrait à lui dans la déclaration d’allégeance et l’invitation au Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui —, afin que la Médine puisse devenir le centre de l’Islam par un consentement mutuel. Mais la délégation qui arriva à la Mecque pour déclarer son allégeance ne donna pas d’importance à la proposition d’Al-`Abbâs Ibn `Ubâdah, et tous ses membres (75 hommes des deux tribus) étaient prêts à inviter le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — bravant tous les dangers (Ibn Hishâm, vol.II, p.89). Nous donnâmes les détails de cet événement dans l’introduction à sourate Al-Anfâl.

Quand le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — arriva ensuite à Médine, l’Islam avait pénétré si profondément chacune des maisons des Ansâr que `Abdullâh Ibn Ubbay devint inutile et ne vit d’autre manière de sauver sa position de dirigeant qu’en devenant lui-même musulman. Alors, il entra dans l’Islam avec bon nombre de ses hommes parmi lesquels des chefs des deux tribus alors qu’intérieurement leurs cœurs brûlaient de rage. Ibn Ubayy était particulièrement affligé car le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — l’avait privé de sa royauté. Pendant de nombreuses années, sa foi hypocrite et sa douleur d’être privé du rang de roi se manifestèrent de différentes façons. D’une part, quand le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — prenait place les vendredis pour dire son sermon, `Abdullâh Ibn Ubayy se levait et disait : "Ô gens, le Messager d’Allâh est présent parmi vous, présence dont Allâh vous a honoré. Par conséquent, vous devez le soutenir et écouter ce qu’il dit et lui obéir. "(Ibn Hishâm, vol. III, p. 111). D’autre part, son hypocrisie devenait chaque jour de plus en plus évidente et les vrais musulmans se rendaient compte que lui et ses hommes vouaient une certaine rancune envers l’Islam, le Saint Prophète et les musulmans.

Un jour que le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — passait dans un chemin, `Abdullâh Ibn Ubayy lui dit des mots durs. Quand le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — s’en plaignit auprès de notre maître Sa`d Ibn `Ubadah, celui-ci dit : "Ô Messager d’Allâh, ne sois pas dur envers lui, car quand Allâh t’envoya à nous, nous préparions un diadème pour le couronner. Par Dieu, il pense que tu lui as volé son royaume. " (Ibn Hishâm vol II, pp.237-238). Après la bataille de Badr, quand le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — envahit la tribu juive des Banû Qaynuqâ` pour avoir rompu leur accord et s’être rebellé sans raison, cet homme se dressa pour les soutenir. Retenant le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — par son armure, il dit : "Ces 700 combattants m’ont aidé et protégé contre tous les ennemis. Les décimeras-tu en une matinée ? Par Dieu, je ne te laisserai pas tant que tu ne pardonneras pas à mes protégés." (Ibn Hishâm, vol. III, pp. 51-52).

A l’occasion de la bataille de Uhud, cet homme se rendit ouvertement coupable de tromperie et retira du champ de bataille 300 de ses adeptes. A ce moment critique, les Quraysh marchaient sur Médine avec 3000 soldats alors que le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — marchait avec seulement 1000 hommes pour leur résister. De ces 1000 hommes, cet hypocrite en retint 300 et le Saint Prophète n’avait alors plus que 700 hommes pour affronter 3000 soldats ennemis.

Après cet incident, les musulmans de Médine comprirent clairement que c’était un hypocrite et que ses adeptes étaient également ses associés dans l’hypocrisie. C’est pourquoi, le premier vendredi suivant la Bataille de Uhud, quand cet homme se leva comme à l’accoutumée pour faire un discours avant le sermon du Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui —, les gens tirèrent sur ses vêtements, lui disant : "Assieds-toi, tu ne mérites pas de dire de telles choses". C’était la première fois qu’à Médine cet homme soit humilié publiquement. Il en était tellement enragé qu’il quitta la mosquée en sautant par dessus les têtes des fidèles. A la porte de la mosquée, certains des Ansâr lui dirent : " Que fais-tu ? Retourne t’asseoir et demande au Prophète — paix et bénédictions sur lui — de prier pour ton pardon." Il rétorqua : "Je ne veux pas qu’il prie pour mon pardon." (Ibn Hishâm, vol. III, p. 111).

Ensuite, en l’an 4 de l’hégire, la bataille des Banû An-Nadîr eut lieu. A cette occasion, lui et ses compagnons prêtèrent leur soutien à l’ennemi de l’Islam de manière encore plus ouverte. D’un côté, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — et ses Compagnons dévoués se préparaient à la guerre contre leurs ennemis, les Juifs, et de l’autre côté, les hypocrites envoyaient secrètement des messages aux Juifs : " Restez fermes, nous sommes avec vous : si on vous attaque, nous vous aiderons, et si vous êtes chassés, nous vous suivrons." Le secret de cette intrigue fut révélé par Allâh lui-même, comme cela est expliqué dans les versets 11 à 17 de sourate Al-Hashr.

Mais malgré ces trahisons, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — continuait à le traiter gentiment car il avait l’appui d’une grande bande d’hypocrites. En effet, de nombreux chefs des Aws et des Khazraj le soutenaient. Ses hommes représentaient au moins un tiers de la population de Médine, comme l’épisode de la Bataille de Uhud nous le montre. Dans ces conditions, il n’était pas prudent d’entrer en guerre, et d’ajouter aux ennemis extérieurs des ennemis internes. C’est pour cela que, conscient de leur hypocrisie, le Saint Prophète continua à les traiter selon leur apparente profession de foi.

Par ailleurs, ces gens n’avaient pas la puissance ni le courage de combattre les croyants ouvertement ni de rejoindre les envahisseurs mécréants et de les affronter sur un champ de bataille. En apparence, ils étaient puissants mais, intérieurement, ils avaient la faiblesse qu’Allâh décrivit dans sourate Al-Hashr, dans les versets 12 à 14. En fait , ils pensaient que leur bien-être reposait sur leur "couverture" en tant que musulmans. Ils venaient à la mosquée, ils priaient, ils s’acquittaient de la zakât, et ils effectuaient de grandes démonstrations de foi, que les vrais musulmans ne faisaient pas. Ils offraient mille justifications pour chacun de leurs actes hypocrites à travers lesquels ils essayaient de tromper leurs compatriotes, les Ansâr, en leur faisant croire qu’ils étaient avec eux. Par ces desseins, ils se protégeaient des inconvénients qui auraient résulté de leur séparation de la fraternité des Ansâr, mais ils profitaient également des opportunités pour faire du mal autour d’eux en tant que "frères musulmans".

Telles furent les circonstances qui permirent à `Abdullâh Ibn Ubayy et aux hypocrites de son genre d’accompagner le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — dans sa campagne contre les Banû Al-Mustaliq, et ils élaborèrent deux machinations qui auraient pu briser l’unité musulmane. Cependant, grâce à la merveilleuse discipline que les Musulmans surent forger à travers les enseignements purs du Coran et la compagnie du Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui —, les deux traîtrises furent arrêtées à temps, et les hypocrites se déshonorèrent eux-mêmes. L’un des deux plans échafaudés fut mentionné dans sourate An-Nûr plus haut, et l’autre est mentionné ci-après.

Cet incident est relaté par Al-Bukhârî, Muslim, Ahmad, An-Nasâ’î, At-Tirmidhî, Al-Bayhaqî, At-Tabarî, Ibn Marduyah, `Abd Ar-Razzâq, Ibn Sa`d et Muhammad Ibn Ishâq sous des formes diverses mais fiables. Dans certaines traditions, le nom de l’expédition durant laquelle cela eut lieu n’est pas mentionné, et dans d’autres elle est identifiée à la bataille de Tabûk. Mais les autorités en matière de batailles menées par le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — ainsi que l’histoire s’accordent à dire que l’incident eut lieu pendant la campagne de Banû Al-Mustaliq. Ce qui suit semble être l’histoire réelle une fois toutes les traditions conciliées.

Après avoir anéanti le pouvoir des Banû Al-Mustaliq, l’armée islamique fit une halte dans un campement au puits d’Al-Muraysî. Soudainement, une dispute éclata entre deux hommes qui puisaient de l’eau. L’un d’eux était Jehjah Ibn Mas`ûd Al-Ghifârî, un serviteur de notre maître `Umar nommé pour conduire son cheval. L’autre était Sinân Ibn Wabar al-Juhanî, dont la tribu était alliée au clan des Khazraj. Suite à des insultes échangées, les deux hommes en vinrent aux mains et Jehjah donna un coup de pied à Sinân, geste que les Ansâr considéraient comme une insulte et une grande humiliation, selon leur ancienne tradition Yéménite. Suite à quoi, Sinân appela à l’aide les Ansar et Jehjah fit appel aux Emigrants.

Quand Ibn Ubayy entendit la querelle, il commença à inciter et à appeler les Aws et les Khazraj à venir aider leur allié. De l’autre côté, les Emigrants aussi arrivèrent. La dispute aurait pu mener à un combat entre les Ansâr et les Muhâjirîn (les Emigrants) à l’endroit même où ils avaient combattu les troupes ennemies ensemble. Le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — entendit le vacarme et dit : "Quel est cette appel au paganisme ? Qu’avez vous à faire d’un tel appel ? Ne l’écoutez pas : il est impur." Là dessus, les dirigeants des deux clans se rencontrèrent et réglèrent le différend. Sinân pardonna à Jehjah et la paix fut restaurée.

Ensuite, toute personne dont le cœur était mécontent vint trouver `Abdullâh Ibn Ubayy et lui dirent : "Jusque maintenant nous avions de l’espoir pour toi et tu nous protégeais, mais maintenant il semble que tu sois devenu l’aide de ces pauvres contre nous. " Ibn Ubayy était déjà enragé ces mots le firent exploser : "C’est le résultat de ce que vous vous êtes fait à vous-mêmes. Vous avez offert un abri à ces gens dans votre pays, et vous avez divisé vos propriétés entre eux. A tel point qu’ils sont maintenant devenu vos rivaux. Rien ne nous convient mieux à nous et aux pauvres Quraysh (i.e. les Compagnons de Muhammed) que le vieux proverbe : "Engraissez le chien et il vous dévorera". Si vous aviez gardé vos propriétés pour vous-mêmes, ils seraient allés ailleurs. Par Dieu, quand nous retournerons à Médine, les nobles chasseront les viles."

Un jeune garçon, Zayd Ibn Arqam, était également présent lors de cette assemblée. Il entendit cela et le répéta à son oncle, qui était l’un des chefs Ansâr. Celui-ci alla trouver le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — et lui raconta toute l’histoire. Le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — appela Zayd et l’interrogea sur ce qui s’était passé et le garçon répéta mot pour mot ce qu’il avait entendu. Le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : " Zayd, tu es peut être en colère contre Ibn Ubayy. Tu as certainement mal entendu. Tu as pu imaginer qu’Ibn Ubayy avait dit cela." Mais Zayd était sûr et certain. Il dit : "Non, je jure par Dieu que je l’ai entendu dire cela." Sur ce, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — appela Ibn Ubayy qui jura n’avoir rien dit de tel. Les gens des Ansâr ajoutèrent : "C’est un enfant qui dit cela. Il a pu se tromper dans ce qu’il a entendu. Ibn Ubayy est un vieil homme honorable et il est notre chef. Ne croyez pas ce qu’un enfant dit contre lui." Les anciens réprouvèrent également Zayd, qui se sentit amoindri et attristé. Mais le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — connaissait Zayd tout comme il connassait `Abdullâh Ibn Ibayy. Il comprit alors complètement ce qui s’était passé.

Quand notre maître `Umar apprit cela, il alla trouver le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — et il lui dit : "S’il te plait, permets-moi de passer au sabre cet hypocrite. Ou si tu penses que cela ne convient pas de me donner la permission, tu peux demander à Mu`âdh Ibn Jabal, ou `Abbâd Ibn Bishr ou Sa`d Ibn Mu`âdh, ou Muhammad Ibn Maslamah parmi les Ansâr de le tuer." Mais, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit : "Non, les gens diront que Mohammad tue ses propres compagnons." Puis, il ordonna de se mettre en route immédiatement, bien qu’à cette époque, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’était pas habitué à voyager.

La marche forcée dura 30 heures d’affilée tant si bien que tout le monde était épuisé. Ensuite, il fit une halte, et dès qu’ils posèrent le pied à terre, ils s’endormirent. Il fit cela pour distraire les esprits de ce qui s’était passé au puits d’Al-Muraysî. Sur le chemin, notre maître Usayd Ibn Hudayr, un chef Ansâr, rencontra le Saint Prophète et dit : "Ô Messager d’Allâh, aujourd’hui tu demandes de nous mettre en route à une période où il est désagréable de voyager, c’est une chose que tu n’as jamais faite avant." Le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — répondit : " N’as-tu pas entendu ce que ton ami a dit ? " Quand il demanda de qui il s’agissait, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — répondit : `Abdullâh Ibn Ubayy. Il demanda ce qu’il avait dit. Le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — répondit : "Il a affirmé qu’à son retour à Médine, les nobles chasseraient les viles." Il répondit : "Par Dieu, ô Messager d’Allâh, tu fais partie des nobles et lui des viles. Tu le chasseras quand tu le voudras."

Petit à petit, la nouvelle se répandit parmi les soldats Ansâr et cela les mit en colère contre Ibn Ubayy. Les gens lui conseillèrent d’aller trouver le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — et de lui demander pardon, mais il rétorqua : "Vous m’avez demandé de croire en lui, et j’ai cru en lui. Vous m’avez demandé de payer le zakat sur ma propriété et j’ai payé le zakat aussi. Maintenant, il ne me reste plus qu’à me prosterner devant Muhammad." Cela ne fit qu’accroitre le courroux des Ansâr croyants et tout le monde commença à lui faire des reproches et à le maudire durement.

Quand la caravane fut sur le point de rentrer à Médine, `Abdullâh, le fils de `Abdullâh Ibn Ubayy, se dressa devant son père un sabre tiré de son fourreau à la main, et il dit : "Tu avais dit que quand nous atteindrions Médine, les nobles chasseraient les viles. Maintenant, tu sauras qui est noble, toi ou Allâh et son Messager. Par Dieu, tu n’entrera à Médine tant que le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — ne t’en aura pas donné la permission." A cela, Ibn Ubayy s’écria : "Ô gens de Khazraj, regardez, mon propre fils m’empêche de rentrer dans Médine." Les gens transmirent cette nouvelle au Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — qui dit : " Dites à `Abdullâh de laisser son père rentrer chez lui." `Abdullâh dit : " Si c’est là l’ordre du Saint Prophète, alors tu peux entrer." Sur ce, le Saint Prophète dit à notre maître `Umar : "Maintenant que penses-tu, `Umar ? Si tu l’avais tué le jour où tu m’en avais demandé l’autorisation, beaucoup de gens auraient tremblé de rage. Aujourd’hui si je leur demande de le tuer, ils le feraient immédiatement." Notre maître `Umar répondit : " Par Dieu, je me rends compte qu’il y avait davantage de sagesse dans les propos de l’Apôtre d’Allâh que dans les miens." Telles furent les circonstances dans lesquelles cette sourate fut révélée, très probablement après le retour du Saint Prophète à Médine.

P.-S.

Traduit de l’anglais du site de l’association des étudiants musulmans de l’USC.

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